C'est intéressant comme discussions. Et la photo aussi est édifiante en fait.
J'ai envie de la remettre là... (moi aussi j'ai des fois des réactions pas très rationnelles face au vide dans certains cas) :
L'interprétation que fait le cerveau est importante. Si on imagine que c'est juste un câble tendu au dessus d'une petite crevasse de 30 centimètres de hauteur, ça va... mais si on se dit que c'est 300 mètres, ça change tout.
En plus de l'interprétation, il y a peut être autre chose ?
On ne n'en rend peut être pas compte mais on a peut être une fonction comme les chauve souris qui donne des informations à notre cerveau en plus de la vue ? Par ce que la simple vue n'a rien d'effrayant.
Est ce que la matière des chaussures et du câble ou de la passerelle pourrait aussi jouer dans les ressentis ?
Une fois, j'étais en vélo sur un trottoir et à un endroit, à chaque fois que j'approchais d'un poteau en métal, je n'arrivais pas à garder le cap, ça me faisait dévier à chaque fois. Par contre sur une allée barrée avec des poutres en bois, ça ne me fait pas pareil. Pareil en montagne : vertige quand tout est à découvet mais quand la neige recouvre la terre ou la roche, la sensation n'est plus là. Je l'ai constaté lors d'une descente en delta plane en montagne... alors qu'en temps normal, je flippe quand je conduis (même en tant que passagère) sur les hauteurs sur des routes très étroites ou sur un pont.
Le fait d'avoir un repère fixe et de le garder en cap peut aider à occulter en partie. Mais à quel moment ça devient une "maladie" ?