Je me permets d'écrire un article car la méditation m'a permis de m'en sortir.
Une petite intro s'impose.
Je crois depuis aussi loin que je m'en souvienne en l'existence du chi/ki/prana/énergie et me suis retrouvé maintes fois confronté avec des regards moqueurs et/ou dégradants voir humiliant. Je suis donc heureux aujourd'hui d'avoir trouvé votre communauté et espère pouvoir m'y intégrer de manière "zen".
Et maintenant le développement....
Il y a près de dix ans, je me suis retrouvé face à un problème de santé, plus précisément des troubles psychiques. Je suis encore traité chimiquement aujourd'hui et suis stabilisé.
Mais voilà, comment trouver la paix intérieure/unité quand la tête est emplie d'un flot troublant ?
Les médecins m'ont d'abord prescrits moult cachets et autres réjouissances chimiques. Je me suis donc retrouvé à dormir environ 16 heures par jour avec l'intime conviction que cela s'arrêterait. Le reste du temps je me trouvais dans un état de semi-conscience, à mi-chemin entre rêve et réalité. Ce qui m'a permis de commencer à "faire le vide", a situer mes forces et faiblesses. Après cette période salutaire de sommeil est venu l'éveil. (Précisons qu'avant cette période je n'ai pas trouvé de repos pendant six mois, la faute à mon manque de volonté et aux psychotropes. Je dormais physiquement, mais la tête ne se reposait pas.)
Or quand l'inconscient s'en mêle et empêche toute forme de communication (automatismes mentaux, impossibilité d'arrêter de penser....) je me suis vu dans l'obligation de trouver des solutions.
Je ne prétendrai pas à travers ces lignes donner des solutions "clefs en main" pour arriver à faire le vide, seulement ce qui a fonctionné pour moi.
Tout d'abord, il faut la volonté de stopper le "bruit". J'ai commencé la méditation au sens propre très jeune, vers 12/13 ans. J'étais alors un peu trop "enthousiaste" et me contentait de vouloir "plier" mon environnement. La faute à Akira et Dragon Ball Z sans doute.
Par "bruit", j'entends ce flot de pensées qui peut nous envahir parfois, impropice à la méditation. Alors j'ai laissé tomber.
Jusqu'il y a dix ans. Alors que je me trouvais dans une léthargie chimique, j'ai commencé à voir des couleurs. Bleu pour une méditation ou une réflexion positive. Noire pour mes émotions les plus intolérables, violentes. Et neutre pour les situations ...neutres.
Puis toujours avec cette volonté de m'en sortir, les pensées ont commencé à défiler plus rapidement, sans s'arrêter, jusqu'au jour ou je suis arrivé à entrer dans une "transe méditative". Je m'explique : les yeux ouverts, dans le vide, un sentiment d'apaisement.
La maladie dont je "souffre" m'a beaucoup aidé dans ce domaine car elle m'a permis de me focaliser sur mes tensions et attentions.
Puis est arrivé le temps ou j'ai rencontré ma chérie actuelle et future femme. J'ai encore laissé silencieux ce côté méditatif, le faisant évoluer inconsciemment. Jusqu'il y a trois jours ou j'ai absorbé les tensions d'une personne et je me suis tourné vers la méditation à nouveau.
Dans quelles conditions avez vous découvert votre côté Zen ? Vos réactions m'intéressent....