Le pouvoir des pierres
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 Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea

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Justine34

Justine34

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MessageSujet: Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Icon_minitimeLun 28 Jan 2013 - 9:59

Le Dr Eben Alexander est un neurochirurgien universitaire depuis 25 ans, dont 15 ans passés à l’Hopital des femmes et à l’Hopital des enfants de Brigham, ainsi qu’à l’Ecole de Médecine d’Harvard, dans la région de Boston (Massachusetts).

Le Docteur Eben Alexander raconte comment, plongé dans un coma profond, il a vu de la lumière… Extrait de « La preuve du paradis, voyage d’un neurochirurgien dans l’après-vie »

Pendant mon coma mon cerveau ne fonctionnait pas avec difficulté – il ne fonctionnait pas du tout. Je pense aujourd’hui que ceci a probablement été la cause de la profondeur et de l’intensité de l’expérience de mort imminente (EMI) que j’ai moi-même vécue au cours de cette période.

Beaucoup des EMI qui sont rapportées surviennent lorsque le cœur de la personne était arrêté pendant quelques instants. Dans ces cas-là, le néocortex est temporairement inactivé, mais il n’est en général pas trop lésé, à condition que le flux de sang oxygéné soit rétabli dans les quatre minutes environ par une réanimation cardio-pulmonaire ou la réactivation de la fonction cardiaque. Mais dans mon cas, le néocortex n’était plus dans le coup.

J’ai rencontré la réalité d’un plan de conscience qui existait totalement indépendamment des limitations de mon cerveau.

Par certains aspects mon EMI a été exemplaire. En tant que neurochirurgien en exercice avec derrière moi des décennies de recherche et de travaux pratiques dans la salle d’opération, j’étais dans une position plutôt favorable pour juger non seulement de la réalité, mais aussi des implications de ce qui m’est arrivé. Ces implications sont considérables au-delà de toute description.

Mon expérience m’a montré que la mort du corps et du cerveau n’est pas la fin de la conscience, que l’expérience humaine continue au-delà de la tombe.

Plus important encore, elle continue sous le regard d’un Dieu qui aime et chérit chacun d’entre nous et vers lequel convergent au bout du compte l’univers lui-même et tous les êtres qui s’y trouvent.

L’endroit où je me suis rendu était réel. Réel d’une façon qui fait ressembler la vie que nous vivons ici et maintenant à un simple rêve. Cela ne veut pas dire toutefois que je n’accorde pas de valeur à la vie que je vis maintenant. En fait, je lui accorde plus de valeur que jamais. Et ce, parce que je la vois maintenant dans son véritable contexte.

La vie n’est pas sans signification. Mais nous ne pouvons pas voir cette réalité à partir d’ici – en tout cas la plupart du temps. Ce qui m’est arrivé pendant que j’étais dans le coma est sans conteste l’histoire la plus importante que je n’aurai jamais à raconter. Mais c’est une histoire délicate à raconter, car elle est tellement étrangère à notre compréhension ordinaire. Je ne peux pas simplement la crier sur les toits.

Dans le même temps, mes conclusions sont fondées sur une analyse médicale de mon expérience et sur ma bonne connaissance des concepts les plus pointus en matière de science du cerveau et d’études sur la conscience. Une fois que j’ai pu comprendre la vérité derrière mon voyage, j’ai su que je devais le raconter. Le faire correctement est devenu la tâche la plus importante de ma vie.

Cela ne veut pas dire que j’ai abandonné mon travail de médecin et ma vie de neurochirurgien. Mais maintenant que j’ai eu le privilège de comprendre que notre vie ne s’arrête pas avec la mort du cerveau, je considère comme mon devoir, mon appel, de raconter aux gens ce que j’ai vu au-delà du corps et au-delà de cette terre. Je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de raconter mon histoire à des personnes qui ont certainement entendu des histoires semblables à la mienne auparavant et ont voulu les croire, mais n’en ont pas été pleinement capables.

C’est pour ces personnes-là, plus que toute autre, que j’ai écrit ce livre et le message qu’il renferme. Ce que j’ai à vous dire est aussi important que tout ce que quiconque n’aura jamais à vous dire, et c’est la vérité.


Film documentaire : Faux départ – Enquête sur les expériences de mort imminentes
Ce film peut être visualisé en entier sur le site inexpliqué en Débat, à cette adresse :

http://www.inexplique-endebat.com/article-faux-depart-enquete-sur-les-experiences-de-mort-imminente-102374428.html

( source :© 2013, Les Chroniques d'Arcturius.)
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Diorce



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MessageSujet: Re: Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Icon_minitimeLun 28 Jan 2013 - 10:54

salut !!

https://pouvoirdespierres.forumpro.fr/t3982p75-une-vie-apres-la-mort#149298

et quand tu dort te souvient tu des expériences que tu vie ?

Diorce
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GooZ

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MessageSujet: Re: Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Icon_minitimeLun 28 Jan 2013 - 11:51

Merci Justine pour ce partage passionnant.

Justine34 a écrit:
Le Dr Eben Alexander est un neurochirurgien universitaire depuis 25 ans, dont 15 ans passés à l’Hopital des femmes et à l’Hopital des enfants de Brigham, ainsi qu’à l’Ecole de Médecine d’Harvard, dans la région de Boston (Massachusetts).

Le livre de ce récit devrait bientôt paraître chez Amazon.

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juju949

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MessageSujet: Re: Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Icon_minitimeLun 28 Jan 2013 - 19:48

sujet passionnant merci justine34 ! j'ai déjà vu le reportage faux départ, très interessant. d'ailleurs sur m6 ou je sais plus quelle chaine il y a souvent des emissions la dessus. j'ai lu egalement 3 livres de Raymond Mooddy que je conseille vraiment, des détails, des experiences, et le lien entre toutes les experiences (qu'elles soient positives ou négatives ou inversées..). en effet il y a toujours les mêmes étapes, après elles sont perçues et ressenti différemment.
Sujet vraiment top Smile de toute façon oui il y a bien une vie après la mort, sinon comment expliquer la présence d'esprits ou de défunts protecteurs... ??
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Diorce



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MessageSujet: Re: Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Icon_minitimeLun 28 Jan 2013 - 20:15

re,

ya plein de truc sur la toile sans devoir acheter de livre.

théorie de la mort physique

je cite:

Citation :
La mort d’un être humain :

La 1ère chose dont il faut se rendre compte est que la mort n’existe pas vraiment. Les formes meurent, mais l’essence spirituelle qui les habite ne cesse jamais d’être. Ceci est vrai pour un être humain, mais aussi pour tous les règnes de la nature.

La mort est le phénomène qui se produit sous l’action de la volonté de l’âme. Celle-ci estime que le temps en incarnation est terminé et elle décide de se retirer, cela provoque la mort du corps physique. Pour autant, la vie continue. Le moment de la libération de l’âme de son véhicule physique est fixé par la loi karmique.

Cependant, il existe deux aspects dans la mort d’un être humain. Sous le 1er aspect, la mort est la fin naturelle d’un cycle, sous le second aspect, elle peut être causée par l’abus des facultés du corps physique, la mauvaise application de l’énergie ou l’action délibérée de l’homme lui-même.

Viendra un époque où la mort sera le résultat de la volonté de l’âme unie à celle de la personnalité. L’homme saura alors se retirer consciemment de son corps physique en choisissant délibérément et exactement son heure.

Il faut bien comprendre que du point de vue de l’âme, le fait de venir est incarnation, c’est-à-dire de naître dans un corps physique dense revêtu d’un corps émotionnel et d’un corps mental est une mort. L’âme est emprisonnée dans une forme qui pour beaucoup d’entre nous est encore dans l’incapacité de transmettre sans limites, obstacles et déformations son pouvoir, son amour et son intelligence.

Avec les progrès actuel de la science, il est possible de résister à la volonté de l’âme de se retirer. Sous l’action de soins donnés au corps physique, de l’acharnement thérapeutique, le pouvoir du corps physique prend le dessus sur la volonté de l’âme. Dans ces cas là, l’élémental physique a pris les commandes. Ce type de comportement est le fruit d’un amour excessif de la forme et d’une ignorance totale des réalités spirituelles. Plus notre centre d’intérêt se tournera vers le fait de l’âme éternelle, de la nécessité pour cette âme de vivre spirituellement, constructivement, et divinement au sein des véhicules matériels, plus notre peur de la mort diminuera.

D’un point de vue technique, la mort se produit lorsque le fil de conscience reliant l’âme au cerveau et le fil de vie reliant l’âme au cœur se retirent. Elle comprend un processus de restitution. Les éléments physique, émotionnel et mental sont chacun rendus à leur propre plan, tout comme l’âme retrouve son plan d’existence. La mort est en fait une histoire de conscience.

La mort, si seulement nous pouvions le comprendre, est l'une des activités auxquelles nous nous livrons le plus. Nous sommes morts bien des fois et nous mourrons encore à bien des reprises. La mort concerne essentiellement la conscience. A un moment donné, nous sommes conscients sur le plan physique ; plus tard nous passons sur un autre niveau d'existence et nous y sommes tout aussi conscients. Tant que notre conscience est identifiée à la forme, la mort gardera à nos yeux son ancienne peur. Dès que nous nous reconnaîtrons comme âmes et que nous serons capables de centrer notre conscience et de nous sentir éveillés en toute forme ou sur n'importe quel plan, à volonté, ou dans n'importe quelle direction au sein de la forme de Dieu, nous ne connaîtrons plus la mort.

Traité sur la Magie Blanche p 370.

Toutes les formes meurent, aucun n’existe pour durer éternellement, que ce soit la forme d’un être humain, mais aussi les formes présentes dans les autres règnes de la nature, y compris la forme d’une planète. Ceci est vrai également pour tout ce que construit un être humain : famille, lieu d’habitation, travail, pays, gouvernements, idéologies, idées et théories. Chaque forme permet à une énergie (vie et conscience) de se manifester, d’évoluer sur le plan tangible et de faire croître la forme, amenant ainsi de plus en plus l’énergie spirituelle dans la matière. Vient le moment où la forme a rempli son office, où l’énergie qu’elle contient doit être libérée pour construire une nouvelle forme plus adaptée. La forme n’est en effet pas extensible à l’infini. Il arrive forcément un moment où elle atteint ses limites de croissance, elle se met alors à cristalliser puis elle meurt en libérant l’énergie qu’elle contenait.

Prenons l’exemple d’un couple. Deux personnes se rencontrent, tombent amoureuses et créent un couple. Celui-ci est une forme à part entière qui va offrir la possibilité aux deux personnes de : régler un karma, exprimer une certaine créativité, épurer leur corps émotionnel, expérimenter… Se produit un moment où cette créativité touche à sa fin et où il est temps pour chacun de "passer à autre chose". C’est ainsi que le couple meurt, non pas les personnes, mais le couple qu’elles formaient ensemble. L’expérience vécue reste dans la conscience de chaque personne, les accompagnant dans leur processus d’évolution. Cela peut évidemment se passer autrement pour les couples qui sont en permanence dans un processus de créativité qui sert l’ensemble.

Que se passe-t-il après la mort du corps physique ?
Tout dépend du stade de conscience atteint par l’individu, de la façon dont sa vie a été vécue et de son attitude au moment de sa mort.

Nous pouvons distinguer trois épisodes majeurs.

Classiquement, juste après la mort du corps physique, l’individu passé de l’autre côté du voile et évoluant dans son corps éthérique retrouve les êtres qu’il a connu, ceux avec qui il a été lié pendant son incarnation et qui l’ont procédé. Il est également conscient de ceux qui sont encore dans un corps physique. Il peut les voir et partager leurs émotions et leurs pensées, car son cerveau physique ayant cessé d'exister ne peut plus constituer un obstacle. Il peut passe ainsi un certain temps à s’habituer à son nouvel état.

Jusqu’au moment où survient la seconde mort, associée à la mort de tout le contrôle astral sur l’être humain. Il y a libération des corps mental et émotionnel. L’individu abandonne les désirs, les émotions, les peurs, les idéologies et les idées qui ont été les siennes pendant son incarnation. Il en vient à comprendre son propre et véritable été de conscience rendant cette 2ème mort possible.

Ainsi, l’âme désincarnée se trouve libérée du contrôle de la matière. Ce résultat est obtenu par l'activité de l'âme sur son propre plan.

Cette citation détaille le processus se déroulant au moment de la mort :

Afin de clarifier plus complètement le sujet, le mieux à faire consiste à décrire la suite des événements qui se déroulent auprès d'un lit mortuaire, en se souvenant que les points où s'effectue l'abstraction finale sont au nombre de trois : la tête pour les disciples et les initiés ainsi que pour les types mentaux supérieurs ; le cœur pour les aspirants, les hommes de bonne volonté, et pour tous ceux qui ont dans une certaine mesure intégré leur personnalité et s'efforcent d'accomplir la loi d'amour dans la mesure de leurs possibilités ; et le plexus solaire pour les personnes peu évoluées et polarisées émotionnellement. En dressant un tableau des stades du processus, j'offre au lecteur le choix entre trois attitudes. Il peut soit accepter ce tableau comme une hypothèse intéressante et admissible attendant d'être vérifiée, soit l'admettre aveuglément parce qu'il a confiance dans mes connaissances, soit le rejeter comme extravagant, invérifiable, et totalement dépourvu d'importance. Je recommande la première attitude, car elle permet de préserver l'intégrité mentale, elle dénote un esprit ouvert, et en même temps elle protège contre la crédulité et le sectarisme. Ceci dit, voici les stades du processus.

1. L'âme fait retentir une "parole de retrait" issue de son propre plan, ce qui évoque immédiatement un processus intérieur et une réaction chez l'homme sur le plan physique.

a. Certains événements physiologiques prennent place au siège de la maladie. Ils sont en rapport avec le cœur et affectent aussi les trois grands systèmes qui conditionnent si puissamment l'homme physique : le courant sanguin, le système nerveux dans ses diverses expressions, et le système endocrinien. Nous ne discuterons pas ces effets. La pathologie de la mort est bien connue et a fait l'objet d'études exotériques infinies. Il reste beaucoup à découvrir, mais cela viendra en son temps. Je me préoccupe avant tout des réactions subjectives qui, en dernière analyse, causent les prédispositions pathologiques à la mort.

b. Une vibration court le long des nadis. On sait que les nadis sont la contrepartie éthérique du système nerveux tout entier, et qu'ils servent de substratum à chacun des nerfs individuels dans la totalité du corps physique. Ils sont par excellence les agents des impulsions directrices de l'âme, et réagissent à l'activité vibratoire émanant de la contrepartie éthérique du cerveau. Ils répondent à la Parole dirigeante, réagissent à la "sollicitation" de l'âme, puis s'organisent en vue de l'abstraction.

c. Le courant sanguin est affecté d'une manière occulte particulière. On nous dit que "le sang est la vie". Il est changé intérieurement par suite des deux premiers stades, mais primordialement par l'effet d'une activité non encore découverte par la science moderne et dont la responsabilité incombe au système glandulaire. En réponse à l'appel de la mort, les glandes injectent dans le sang une substance qui, à son tour, affecte le cœur, où le fil de vie est ancré. Cette substance introduite dans le sang est considérée comme "donnant la mort". Elle est l'une des causes fondamentales du coma et de la perte de conscience. Elle provoque une action réflexe dans le cerveau. La médecine orthodoxe mettra en doute l'existence de cette substance et de ses effets, mais les reconnaîtra ultérieurement.

d. Un tremblement psychique est établi et a pour effet de distendre ou de rompre la connexion entre les nadis et le système nerveux. Le corps éthérique se détache ainsi de sa gaine dense, tout en continuant à en interpénétrer toutes les parties.

2. A ce moment, il se produit fréquemment une pause de plus ou moins longue durée, en vue de permettre au processus de détachement de se poursuivre avec autant de douceur et aussi peu de souffrance que possible. Le relâchement des nadis commence dans les yeux. Ce processus de détachement se traduit souvent par la détente et l'absence de frayeur que l'on remarque si fréquemment chez les mourants. Ils semblent paisibles, désireux de partir, et incapables d'un effort mental. Tout en conservant sa conscience, le mourant paraît rassembler ses ressources en vue de l'abstraction finale. Lorsque la peur de la mort sera, une fois pour toutes, éliminée de la pensée raciale, c'est à ce stade que les amis et parents du mourant "donneront une fête" pour lui et se réjouiront avec lui de ce qu'il abandonne son corps. A l'heure actuelle cela est impossible. L'affliction règne, et ce stade s'écoule sans être interprété ni utilisé comme il le sera un jour.

3. Ensuite, le corps éthérique organisé, dégagé par l'action des nadis de tout rapport avec les nerfs, commence à se ressaisir pour le départ final. Il se retire des extrémités vers la "porte de sortie" requise et se focalise dans la région qui entoure cette porte, en attendant l'appel final de l'âme qui commande le mouvement. Jusque-là, tout s'est poursuivi selon la Loi d'Attraction – la volonté magnétique et attirante de l'âme.

Désormais, une nouvelle sollicitation ou impulsion attractive se fait sentir. Le corps physique dense, somme totale des organes, cellules, et atomes, est progressivement dégagé de la puissance intégrante du corps vital par l'action des nadis. Il commence à répondre à l'appel attractif de la matière elle-même, que l'on a dénommé "l'appel de la terre" et qui est exercé par l'entité mystérieuse que nous appelons l'Esprit de la Terre. Cette entité se situe sur l'arc d'involution. Par rapport à notre planète, elle joue le même rôle que l'élémental physique par rapport au corps dense de l'homme. Cette force vitale du plan physique est essentiellement la vie et la lumière de la substance atomique – la matière dont toutes les formes sont faites. C'est à ce réservoir de force matérielle d'involution que la substance de toutes les formes est restituée. Durant un cycle de vie, l'âme a réquisitionné de la matière pour la forme qu'elle occupait. Restituer cette matière consiste à rendre à ce "César" du monde de l'involution ce qui lui appartient, tandis que l'âme retourne à Dieu qui l'a émanée.

Un double processus attractif se poursuit donc à ce stade.

a. Le corps vital est préparé pour sa sortie.

b. Le corps physique répond à la dissolution.

On peut ajouter qu'une troisième activité est également présente, celle de l'homme conscient qui retire fermement et progressivement sa conscience dans les corps astral et mental, comme mesure préparatoire à l'abstraction complète du corps éthérique au moment venu. L'homme devient de moins en moins attaché au plan physique, et plus retiré en lui-même.

Chez une personne évoluée, ce processus est entrepris consciemment. Elle conserve ses intérêts vitaux et sa conscience des rapports réciproques avec autrui même pendant qu'elle perd sa domination sur l'existence physique. On remarque ce détachement lors de la mort par vieillesse plus aisément que lors de la mort par maladie. L'âme ou homme intérieur vivant et intéressé est fréquemment aperçue en train de perdre son emprise sur la réalité physique illusoire.

4. A nouveau, une pause s'ensuit. C'est à ce stade que l'élémental physique peut parfois regagner son emprise sur le corps éthérique si l'âme le considère comme désirable ou si la mort ne fait pas partie du plan intérieur, ou si l'élémental physique est puissant au point de pouvoir prolonger le processus de la mort. Cette vie élémentale combattra parfois durant des jours et des semaines. Toutefois, lorsque la mort est inéluctable, la durée de la pause à ce moment sera extrêmement brève, parfois de quelques secondes seulement. L'élémental physique a perdu son emprise, et le corps éthérique soumis à la Loi d'Attraction attend la "saccade" finale de l'âme.

5. Le corps éthérique émerge du corps physique dense par étapes graduelles et au point choisi pour sa sortie. Lorsque cette émergence est complète, le corps vital prend vaguement le contour de la forme qu'il animait. Ceci se passe sous l'influence de la forme-pensée de lui-même que l'homme avait échafaudée au cours des années. Cette forme-pensée existe chez tous les êtres humains, et il faut la détruire avant l'achèvement définitif du deuxième stade d'élimination. Nous en parlerons plus loin.

Bien qu'il soit libéré de la prison du corps physique, le corps éthérique n'est pas encore dégagé de son influence. Il subsiste un léger rapport entre les deux, ce qui maintient l'homme spirituel à proximité du corps qu'il vient d'évacuer. C'est pourquoi les clairvoyants affirment si souvent qu'ils voient le corps éthérique errer autour du lit mortuaire ou du cercueil. Il reste imprégné par les énergies intégrées que nous appelons corps astral et véhicule mental. Au centre se trouve un point de lumière dénotant la présence de l'âme.

6. Le corps éthérique se dissipe graduellement, à mesure que ses énergies composantes se réorganisent et se retirent, ne laissant en place que la substance pranique, laquelle est identifiée avec le véhicule éthérique de la planète elle-même. Comme indiqué précédemment, ce processus de dispersion est grandement facilité par la crémation.

Dans le cas des personnes non évoluées, le corps éthérique peut s'attarder longtemps dans le voisinage de sa coquille extérieure en voie de désintégration, parce que la sollicitation de l'âme est assez faible et que l'aspect matérialiste est puissant. Si la personne est évoluée, et par conséquent détachée en pensée du plan physique, la dissolution du corps vital peut être extrêmement rapide.

Lorsqu'elle est accomplie, le processus de restitution est achevé. L'homme est libéré, au moins temporairement, de toute réaction à l'attirance de la matière physique. Il se tient dans ses corps subtils, prêt pour le grand acte que j'ai dénommé "L'Art de l'Elimination".

En conclusion de cette étude trop sommaire sur les deux aspects de la mort du corps physique, une pensée se dégage, celle de l'intégrité de l'homme intérieur. Il reste lui-même. Il est indemne et sans entrave. Il est un agent libre par rapport au plan physique et ne réagit plus qu'à trois facteurs prédisposants :

1. La qualité de son équipement astral-émotionnel.

2. L'état mental dans lequel il vit habituellement.

3. La voix de l'âme, souvent peu familière, mais parfois bien connue et aimée.

L'individualité n'est pas perdue. La même personne reste présente sur la planète. Seule a disparu la fraction qui formait une partie intégrante de l'apparence tangible de notre planète. Mais subsiste tout ce qui a été aimé ou haï, ce qui a été utile à l'humanité ou a constitué un passif pour elle, ce qui a servi la race efficacement ou inefficacement. Cet ensemble reste en contact avec les processus qualitatifs et mentaux de l'existence et persistera éternellement sous l'aspect d'une individualité, qualifiée par un type de rayon, faisant partie du royaume des âmes – d'un initié de haut grade dans la plénitude de ses droits.

Guérison Esotérique p 370-374.

Accompagnement du mourrant :

Peut-être cela vous intéressera-t-il de savoir ce qui peut être préconisé pour accompagner une personne jusqu’au seuil de la mort.

La 1ère attitude est de ne pas laisser son mental parasité par des émotions indésirables vagabondé. Il faut entourer le mourant d’amour et le visualiser dans une lumière d’amour, de paix et de sérénité (ce qui veut dire qu’il faut être en mesure de vivre soi-même ces qualités). Cela implique un acte de pur oubli de soi, de ne pas laisser la peur nous dominer, de ne pas vouloir retenir la personne qui s’en va.

Quelques citations complémentaires :

Il y a eu beaucoup de morts dans le cycle de vie millénaire de l'initié :

1. La mort familière et constamment périodique du corps physique, incarnation après incarnation.

2. La mort du véhicule astral et du véhicule mental, lorsque l'âme qui ne meurt pas les rejette de vie en vie – pour en créer de nouveaux jusqu'à ce que la maîtrise soit atteinte.

3. Puis – comme résultat du processus de réincarnation et de ses effets dus à l'évolution – vient la mort du désir et son remplacement par une aspiration spirituelle croissante.

4. Puis, grâce à l'usage correct du mental, vient la "mort" de la personnalité ou, plutôt, sa répudiation et le renoncement à tout ce qui est matériel.

5. Ceci est suivi de la mort ou destruction du corps causal, le corps de l'âme, à la grande Initiation de la Renonciation. Ce processus de mort et de résurrection se poursuit constamment dans tous les règnes de la nature ; chaque mort prépare la voie à plus de beauté et de vitalité, et chaque mort (si vous l'analysez avec soin) précède la résurrection sous une forme ou sous une autre, jusqu'à ce que nous arrivions à cette résurrection finale et à l'état de réalisation finale.

Je ne vais pas m'étendre ici sur ce processus de mort constante suivie de résurrection constante ; c'est la note-clé et la technique de l'évolution ; c'est seulement parce que les hommes tiennent indûment à ce qui est matériel et détestent perdre le contact avec l'aspect forme de la nature, qu'ils ont peur de la mort. Il est sage de se souvenir que l'immortalité est un aspect de l'être spirituel vivant et n'est pas une fin en soi, ce que les hommes cherchent à en faire. Pour les Connaissants de la Vie, une expression telle que "Je suis une âme immortelle" n'est même pas vraie. Dire "Je suis la Vie même donc je suis immortel" se rapproche davantage de la vérité, mais, même cette phrase (du point de vue de l'initié) n'est que la partie d'une vérité plus large. Symboliquement, la nature nous décrit constamment les faits essentiels par le cours des quatre saisons, par les cycles de lumière et d'obscurité et par la merveille de l'apparition de la beauté, de la couleur, ou de quelque fonction utile, à partir d'une graine qui a lutté vers la lumière du soleil à cause de sa vie inhérente.

La peur de la mort est l'une des grandes anomalies ou distorsions de la vérité divine, dont sont responsables les Seigneurs du Mal cosmique. Quand, aux premiers temps de l'Atlantide, ils surgirent de l'endroit où ils avaient été enfermés, et obligèrent temporairement la grande Loge Blanche à se retirer sur les niveaux subjectifs, leur première grande entreprise de distorsion fut d'implanter la peur chez les êtres humains, en commençant par la peur de la mort. A partir de ce moment-là, les hommes ont mis l'accent sur la mort et non sur la vie, et ils ont été toute leur vie, hantés par la peur.

L'une des actions initiales, à la réapparition du Christ et de la Hiérarchie, sera d'effacer cette peur particulière et de confirmer dans l'esprit des gens que l'idée d'incarnation et de prise de forme représente la vraie obscurité pour l'esprit divin qu'est l'homme ; c'est la mort et l'emprisonnement temporaire de l'esprit. On enseignera aux hommes que l'évolution est en soi un processus initiatique, conduisant d'une expérience de vie à une autre, et trouvant son apogée à la cinquième Initiation, celle de la Révélation et à la septième, l'Initiation de la Résurrection.

A la cinquième initiation, il est révélé à l'initié que la vie dans la forme est en vérité la mort, et il connaît alors cette vérité d'une manière que mes brèves paroles ne peuvent pas communiquer. La forme meurt pour lui ; il connaît une nouvelle expansion de la vie et il est soumis (si je puis m'exprimer ainsi) à une nouvelle compréhension de la vie. La septième initiation est complètement étrangère à toute considération de la forme, et l'initié devient un point concentré de lumière vivante ; il sait, d'une manière indescriptible, que la vie est tout ce qui EST, et que c'est cette vie et sa véritable plénitude qui fait de lui une partie intégrante de CE qui se trouve en dehors de notre vie planétaire ; il peut maintenant partager cette Existence extra-planétaire, où notre Logos planétaire vit, se meut, et a son Etre. C'est la "vie plus abondante" dont le Christ a parlé et que seul un initié du septième degré peut comprendre ou exprimer.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 586 à 588.

La mort du point de vue de l’âme :

1. L'heure du départ a sonné pour une âme en incarnation. Dans le passé, cette âme

a. s'est revêtue d'un corps physique d'une certaine envergure, approprié aux exigences et à l'âge de cette âme ;

b. a imprégné d'énergie ce corps physique au moyen du corps éthérique ; elle l'a ainsi galvanisé et a soutenu son activité vitale pour la durée fixée d'avance comme terme de son entreprise physique.

2. Deux courants majeurs d'énergie pénètrent le corps physique. Ils font éclore son activité, sa qualité, son type d'expression, ainsi que l'impression que ce corps produit sur son entourage.

a. Le courant de vie dynamique, ancré dans le cœur. Ce courant d'énergie dynamique pénètre le corps par la tête et s'achemine vers le cœur, où il reste focalisé pendant le cycle de vie. Un courant plus réduit de l'énergie universelle, distinct de la force vitale individualisée, pénètre dans le corps physique par la rate. De là il s'élève vers le cœur pour rejoindre le courant de vie plus ample et plus important. Le courant de vie donne de l'énergie au corps physique intégré et maintient sa cohésion. Le courant d'énergie pranique vitalise les atomes et cellules individuels dont le corps est composé.

b. Le courant de conscience individuelle, ancré dans la tête. Il est un aspect de l'âme et révèle le type de conscience qui, à son tour, indique le point d'évolution atteint. Similairement au précédent, ce courant d'énergie fonctionne en connexion avec un courant de force émanant de la personnalité. Cette force est caractérisée par le désir (sensibilité émotionnelle ou astrale) et pénètre le corps par le centre solaire. Il met l'homme en rapport avec la totalité du plan astral, donc avec le monde du mirage. Chez les types d'homme non évolués ou moyennement développés, le plexus solaire est le foyer de la conscience. L'énergie est enregistrée par le point focal de conscience situé dans la tête, sans être reconnue le moins du monde. C'est pour cette raison qu'à l'heure de la mort l'âme quitte le corps par le centre solaire et non par le centre coronal. Chez les hommes évolués, les types d'individus mentaux, les aspirants, disciples, ou initiés, le fil de conscience se retire du corps par la tête.

3. Dans tout le règne animal, l'âme-groupe, opérant selon la Loi d'Attraction, retire le principe de vie de chaque forme physique spécifique par son plexus solaire, qui est le cerveau de la moyenne des animaux. Certains animaux domestiques ou hautement évolués commencent à utiliser leur cerveau à un plus ou moins grand degré, mais le principe de vie et l'aspect sensible ou conscience animale continuent d'être désincorporés par la voie du plexus solaire. Il existe donc à tous les stades du processus d'évolution certains triangles d'énergie très intéressants.

a. Chez les animaux, les êtres humains qui n'ont guère dépassé le stade animal, les faibles d'esprit, et certains hommes qui semblent être nés sans foyer central de conscience individuelle, la triplicité suivante est importante :

- L'âme collective.

- Le centre solaire.

- La rate ou centre pranique.

b. Chez les êtres humains primitifs, mais pourtant individualisés, et chez les types moyens de personnes émotionnelles. il faut noter la triplicité suivante :

- L'âme.

- Le centre coronal.

- Le plexus solaire.

c. Chez les hommes très évolués et ceux qui suivent le Sentier des Disciples, le triangle suivant est actif à l'heure de la mort :

- L'âme.

- Le centre coronal.

- Le centre frontal (ajna).

En connexité avec toutes ces triplicités, il existe un double système de relations avec le principe de vie.

a. Le cœur, dans lequel se focalise la vie de l'âme pendant qu'elle habite la forme.

b. La rate, à travers laquelle le prana, ou essence de vie universelle, passe d'une manière constante et rythmée.

Bien entendu, tout ce processus est fort obscur et encore invérifiable pour les consciences qui se situent sur les plans strictement humains. Toutefois, si l'on accepte ces trois points aujourd'hui hypothétiques, cela aide à clarifier la pensée en ce qui concerne tout le thème de la restitution que nous étudions ici.

4. Le point suivant ne demande pas à être prouvé, car il est généralement accepté. C'est le fait que le désir régit le processus de la mort comme il régit aussi les processus de l'expérience de la vie. Nous disons constamment que si la volonté-de-vivre fait défaut, la mort s'ensuit inévitablement. Cette volonté-de-vivre peut refléter la ténacité du corps physique fonctionnant comme un être élémental, ou l'intention dirigée de l'âme. Mais c'est toujours un aspect du désir, ou plutôt une réaction de la volonté spirituelle sur le plan physique. Il y a donc une relation réciproque entre :

a. l'âme sur son propre plan,

b. le corps astral,

c. le centre du plexus solaire.

Jusqu'ici, on a accordé peu d'importance à cette interaction sous le rapport de l'Art de Mourir. Pourtant, elle mérite qu'on la médite soigneusement.

Guérison Esotérique p 336-338.

Mort et sommeil :

L'âme, siégeant dans le cœur, est le principe vital, le principe d'autodétermination, le noyau central de l'énergie positive par laquelle tous les atomes du corps sont maintenus en place et subordonnés à la "volonté de vivre" de l'âme. Ce principe de vie utilise le courant sanguin comme moyen d'expression et comme agent dominant ; étant donné l'étroit rapport qui existe entre le système endocrinien et le courant sanguin, nous avons les deux aspects de l'activité de l'âme unis de manière à faire de l'homme une entité agissante, vivante et consciente, régie par l'âme et qui exprime le but de l'âme dans toutes les activités de la vie quotidienne.

La mort est donc, littéralement, le retrait du cœur et de la tête de ces deux courants d'énergie, ce qui produit la perte complète de la conscience du corps et sa désintégration. La mort diffère du sommeil en ce que les deux courants d'énergie sont retirés. Dans le sommeil, seul le fil d'énergie ancré dans le cerveau est retiré et l'homme perd alors la conscience. Sa conscience est centrée ailleurs. Son attention n'est plus dirigée vers les choses physiques et tangibles, mais elle se tourne vers un autre monde d'existence et se centre dans un autre appareil ou mécanisme. Dans la mort, les deux fils ou courants d'énergie sont retirés ou unifiés dans le fil de la vie. La vitalité cesse de pénétrer dans le courant sanguin, le cœur s'arrête, le cerveau cesse d'enregistrer et le silence s'établit. La maison est vide. L'activité cesse, excepté cette activité immédiate et stupéfiante qui est la prérogative de la matière même et qui s'exprime par le processus de décomposition. D'un certain point de vue, ce processus indique l'unité de l'homme avec la matière. Il fait donc partie de la nature même ; par nature, nous entendons le corps de la vie unique en qui nous avons "la vie, le mouvement et l'être". Dans ces trois mots "vie, mouvement, être" nous avons toute l'histoire.

Etre est perception, conscience et expression de soi dont la tête et le cerveau sont les symboles exotériques.

Vie est énergie, désir manifesté, cohésion et adhésion à une idée. Le cœur et le sang en sont les symboles exotériques.

Mouvement : intégration et réponse de l'entité consciente dans l'activité universelle. L'estomac, le pancréas et le foie en sont les symboles.

Il est intéressant, bien qu'à côté de notre sujet, de rappeler que dans les cas d'imbécillité ou d'idiotie ou dans l'état de décadence sénile, le fil ancré dans le cerveau est retiré alors que celui qui transmet l'impulsion vitale reste ancré dans le cœur. Il y a encore la vie, mais pas de perception intelligente ; il y a mouvement, mais pas direction intelligente. Dans le cas de déchéance sénile, lorsqu'un appareil de haute qualité a été utilisé dans la vie, il peut y avoir apparence de fonctionnement intelligent, mais c'est une illusion due à de vieilles habitudes et à un rythme établi depuis longtemps, mais non à un dessein coordonné et cohérent.

Il faut aussi noter que la mort est un événement qui se produit sous la direction de l'égo, même si l'homme n'en est pas conscient.

Le processus agit automatiquement pour la majorité, car, quand l'âme retire son attention, la réaction inévitable sur le plan physique est la mort, soit par le retrait des deux fils de l'énergie de vie et de raison, soit par le retrait du fil d'énergie mentale, alors que le courant vital continue à fonctionner par le cœur, mais sans perception consciente intelligente. L'âme est occupée ailleurs, sur son propre plan, pour son propre travail. Traité sur la Magie Blanche p 371-372.

Activités immédiatement après la mort :

Après la mort, il n'y a plus de cerveau physique pour répondre aux impacts engendrés par l'homme intérieur. (…)

Quelles sont donc les premières réactions et activités d'un homme moyen après la restitution du corps physique au réservoir universel de la substance ? Enumérons quelques-unes de ces réactions.

1. Il se rend compte consciemment de lui-même. Cela implique une clarté de perception inconnue à la moyenne des hommes en incarnation physique.

2. Le temps n'existe plus au sens habituel du mot, car il est la succession des événements tels que le cerveau physique les enregistre. L'homme porte son attention vers son moi émotionnel, qui se dessine plus nettement. Il s'ensuit invariablement un instant de contact direct avec l'âme parce que, même chez les hommes les plus ignorants et les moins développés, le moment de la restitution complète ne passe pas sans que l'âme s'en rende compte. Il cause un effet d'âme très net, similaire, si l'on ose une telle comparaison, à une longue et forte traction sur la corde d'une cloche. Pendant une brève seconde, l'âme répond à l'homme qui se tient dans son corps astral, ou plutôt dans son véhicule kama-manasique, et la réponse est de telle nature que l'homme aperçoit les expériences de son incarnation passée étendues devant lui comme sur un plan. Il éprouve un sentiment d'absence de temps.

3. Ayant reconnu ces expériences, l'homme isole les trois d'entre elles qui furent les trois facteurs conditionnants majeurs dans la vie qui vient de s'écouler, et qui détiennent les clefs de sa prochaine incarnation. Tout le reste est oublié, et toutes les expériences mineures s'effacent de sa mémoire, ne laissant dans sa conscience que ce qu'on appelle ésotériquement "les trois graines ou germes du futur". Ces trois germes sont reliés d'une manière spéciale aux atomes permanents physique et astral, et produisent ainsi la quintuple force créatrice des formes qui apparaîtront dans l'avenir. On pourrait dire que :

a. Le germe n°1 détermine la nature ultérieure de l'entourage physique dans lequel l'homme trouvera sa place à son retour. Il est en rapport avec la qualité de cet entourage futur et conditionne ainsi le champ de contact nécessaire.

b. Le germe n°2 détermine la qualité du corps éthérique en tant que véhicule par lequel les forces des rayons pourront prendre contact avec le corps physique dense. Il délimite la structure éthérique ou réseau vital le long duquel circuleront les apports d'énergies. Il est plus particulièrement relié à celui des sept centres majeurs qui sera le plus actif et le plus vivant dans l'incarnation à venir.

c. Le germe n°3 donne la clé du véhicule astral dans lequel l'homme sera polarisé lors de sa prochaine incarnation. N'oublions pas qu'il est question ici de l'homme moyen et non de l'être humain évolué, du disciple, ou de l'initié. Par son magnétisme, c'est ce troisième germe qui mettra de nouveau l'homme en relation avec ceux qu'il a aimés précédemment ou avec qui il a eu des contacts étroits. On peut admettre comme un fait que l'idée de groupe régit subjectivement toutes les incarnations, et que l'homme se réincarne non seulement par suite de son propre désir d'expérience sur le plan physique, mais aussi suivant une impulsion de groupe et selon le karma de son groupe aussi bien que selon le sien propre. C'est un point sur lequel il faudrait insister davantage. S'il était vraiment saisi et bien compris, une grande partie de la peur engendrée par la pensée de la mort disparaîtrait. Les familiers et les bien-aimés resteront encore les familiers et les bien-aimés, parce que les relations avec eux ont été établies au cours de nombreuses incarnations. (…)

4. Ayant achevé cet "isolement de l'expérience", l'homme recherchera les personnes que l'influence du troisième germe appelle à jouer un rôle constamment influent dans le groupe dont lui-même est un élément, conscient ou inconscient. Il les découvrira automatiquement, et rétablira ses relations avec elles si elles n'ont pas encore éliminé leur corps physique. Après quoi l'homme agira comme il aurait agi sur terre en compagnie de ses intimes, selon son tempérament et son degré d'évolution.

Si ceux qui sont les plus proches de lui, ceux qu'il aime ou hait profondément sont encore en incarnation physique, il les recherchera également. Agissant à nouveau comme sur terre, il restera dans leur voisinage et se rendra compte de leurs activités, mais eux ne seront pas conscients des siennes, à moins qu'ils ne soient hautement évolués.

(…)

On peut en conclure que l'Art de l'Elimination se pratique bien plus nettement et plus efficacement que la restitution du véhicule physique. Il faut également considérer un autre point. Sur les plans intérieurs, les hommes savent que la Loi de Renaissance régit le processus-expérience de la vie sur le plan physique. Ils comprennent qu'avant l'élimination du corps kamique, kama-manasique, ou manasique, ils ne font que subir un intérim entre deux incarnations et qu'il leur reste à affronter deux grandes expériences :

1. Un moment, long ou court selon le degré d'évolution, au cours duquel un contact sera pris avec l'âme ou avec l'ange solaire.

2. Après ce contact, il se produit une réorientation relativement violente vers la vie terrestre, amenant ce qu'on appelle "le processus de descente et d'appel" au cours duquel l'homme :

a. Se prépare à une nouvelle incarnation physique.

b. Fait retentir sa propre résonance dans la substance des trois mondes.

c. Revitalise les atomes permanents, qui forment un triangle de force dans le corps causal.

d. Rassemble la substance nécessaire pour former ses prochains corps de manifestation.

e. Les colore avec les qualités et caractéristiques déjà acquisespar l'expérience de la vie.

f. Dispose sur le plan éthérique la substance de son corps vital, de manière à ce que les sept centres majeurs prennent forme et puissent devenir les réceptacles des forces intérieures.

g. Choisit délibérément ceux qui lui fourniront le revêtement physique dense dont il aura besoin, puis attend le moment de s'incarner. Les étudiants de l'ésotérisme feraient bien de se rappeler que les parents se bornent à donner le corps physique dense. Leur contribution se limite à un corps d'une qualité et d'une nature particulière qui fournira le véhicule de contact avec l'entourage exigé par l'âme qui s'incarne. Lorsque l'âme a une longue expérience et qu'une véritable relation de groupe a été instaurée, les parents peuvent également établir des relations de groupe.

Guérison Esotérique p 384-387.

Mort d’un être humain / Destruction d’une civilisation :

Dans la famille humaine, la mort survient quand l'âme retire son fil de conscience et son fil de vie ; ce processus de mort se rapporte entièrement aux trois mondes. L'âme a sa place sur les niveaux supérieurs du plan mental, comme vous le savez parfaitement. Quant aux formes d'expression que j'ai mentionnées plus haut – cycles, civilisations, cultures, races, règnes de la nature, etc. – leur destruction est engendrée à partir de sources encore plus élevées que les trois mondes dans lesquels elles se manifestent.

Cette destruction se fait sous la direction de Shamballa suscitant la volonté de la Hiérarchie, de quelque ashram particulier, ou de quelque membre de la Hiérarchie, afin d'obtenir, dans les trois mondes, un résultat prédéterminé qui soit dans la ligne du dessein de Dieu. On pourrait dire (avec une certaine mesure de justesse ésotérique) que la destruction engendrée, en obéissant à ce quatrième mot de la Règle XIV, est la destruction d'un certain aspect du plan, qui a joué son rôle dans les trois mondes selon le dessein et l'intention divine.

Cette destruction n'est pas extérieurement aussi concluante que l'est la mort d'un homme sur le plan physique, bien que celle-ci ne soit pas le processus rapidement consommé que l'on suppose d'habitude. La forme physique peut mourir et disparaître, mais il survient un processus interne de mort des corps subtils, et la mort n'est pas complète tant que le corps astral et le corps mental ne sont pas désintégrés, et que l'homme ne se trouve pas libéré dans son corps causal ou corps de l'âme. Il en va de même, sur une échelle beaucoup plus grande, de la mort ou destruction de phases du Plan divin, provoquée par la Hiérarchie en conformité avec le Dessein divin. Il y a un chevauchement du processus de construction et du processus de destruction. Des civilisations mourantes sont présentes sous leur forme finale, tandis que de nouvelles civilisations se font jour ; les cycles vont et viennent et, dans leur déroulement, se chevauchent ; de même aussi des rayons et des races apparaissent et disparaissent. La mort en dernière analyse, du point de vue de l'homme ordinaire, est simplement la disparition du plan physique – le plan des apparences.

La forme de destruction que nous examinons concerne davantage la destruction de la qualité que celle des formes, bien que la disparition de ces qualités entraîne la mort de la forme extérieure. La vie qui se retire d'une grande expression du plan hiérarchique absorbe les qualités et les restitue, en tant que dons, plus tard dans le temps et l'espace, lorsqu'elle se manifeste de nouveau au moyen de formes d'expression plus adéquates. L'âme, néanmoins, détruit la forme dans les trois mondes ; c'est l'aspect vie (dans ce genre de destruction plus vaste et plus élevée) qui détruit la qualité innée et, en conséquence, la forme de civilisation, le type d'idéologie et le caractère d'une race ou d'une nation, en ne gardant que l'essentiel et en éliminant les déformations.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 248-249.

La mort et les règnes subhumains :

Dans les règnes subhumains de la nature, la mort résulte directement de cette obscure activité de la planète. Pour essayer de donner une idée de la manière dont elle fonctionne, je dirai que l'âme de toutes les formes de vie non humaines est un aspect inhérent de la substance dont est construite la planète elle-même. Cette âme peut se retirer en concordance avec certains cycles non encore déterminés par les savants, mais qui opèrent avec fixité et certitude, à moins de grands accidents planétaires ou d'une intervention directe du quatrième règne de la nature. Ce pouvoir planétaire inné produit la mort des animaux et, dans un déblayage évolutionnaire plus vaste, l'extinction d'une espèce. Il provoque aussi en son temps la mort des formes du règne végétal. Il est une des causes de retour du cycle automnal annuel produisant "le fané, la feuille jaune", la perte de verdure de l'herbe, et les manifestations cycliques qui signalent non seulement la mort sous un aspect temporaire et passager, mais la cessation complète de vitalité à l'intérieur d'une forme. Les "époques où il faut périr" sont des manifestations de "l'aspect destructeur" dans la planète elle-même. Ces sujets sont nécessairement difficiles à saisir.

L'activité irradiante de la vie planétaire, éternellement présente dans sa nature cyclique, est étroitement reliée à l'influence du R1. Il s'agit de l'aspect du Rayon de Volonté ou de Pouvoir qui dissout les formes et corrompt et désagrège le véhicule corporel jusqu'à ce qu'il ait été complètement résorbé dans la substance de la planète. L'emploi focalisé de l'imagination aide à découvrir à quel point cet agencement de la divinité peut être vitalement constructif. La mort a fait sentir sa présence sur la planète depuis la nuit des temps ; des formes ont apparu et disparu ; au cours de millénaires incalculables la mort a rattrapé les plantes et les arbres, les animaux, et les formes des êtres humains. Pourtant notre planète n'est pas un charnier comme elle pourrait l'être de ce fait, mais elle a conservé une beauté que l'homme lui-même n'a pas ternie.

Les processus de mort et de résorption et la dissipation des formes se poursuivent constamment sans produire de contaminations contagieuses et sans défigurer la surface de la terre. Les résultats de la résorption sont bénéfiques. Il y a lieu de méditer cette activité bienfaisante et la beauté du plan divin de mort et de disparition. Guérison Esotérique p 192-193.
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juju949

juju949

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MessageSujet: Re: Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Icon_minitimeLun 28 Jan 2013 - 22:57

oui oui c'est sûr, mais ce que j'aime bien dans ces bouquins, c'est que ce sont des témoignages recueillis par un scientifique! et ce sont des petits livres de poches.
mais en effet on trouve des tas de choses la dessus sur le net egalement Smile
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MessageSujet: Re: Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Pourquoi notre vie ne s’arrête pas à la mort de notre cervea Icon_minitime

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