Eona
Nombre de messages : 185 Date d'inscription : 09/06/2013
| Sujet: Quelques écrits Mar 11 Juin 2013 - 10:39 | |
| Parce qu'avoir des avis constructifs c'est toujours bien voici quelques écrits, dont certains qui datent beaucoup et que je mettrais sous spoil! Les genres sont assez variés puisque regroupent nouvelles, poèmes ou scénarios! Un de mes derniers écrits en date: Moqueur, roi des ombresACTE I
Moqueur souriait, fier de lui. Tant de gens rassemblés sous son toit. Mais ce n'était pas de simples êtres humains, non. Dans cette salle se trouvait agglutinée la plus fine fleur du pays. Tout la haute noblesse se trouvait rassemblée. Cela lui avait prit plusieurs mois. Assassiner un Duc, lui voler sa place, organiser cette réception... Tout cela n'avait été que le prologue. Inviter ces serpents, appâtés par ses pots de vin et la perspective d'exposer leur débauche en public, un jeu d'enfant. Son œuvre pouvait commencer. Alors que les musiciens entamaient une valse, Moqueur sortit du domaine. Puis son rire dément résonna longtemps lorsque sa propriété prit feu. Le rideau tombait dans un concert de hurlements et une gerbe de flammes. Il se mit à applaudir en bon spectateur. Et se prépara au second acte.
La jeune femme repoussa une mèche de cheveux roux lui tombant dans les yeux. Et croisa résolument les bras. ''-Tu ne veux pas me répondre ?'' Son interlocuteur, noyé dans la pénombre, pencha la tête de côté avec un sourire amusé. ''-Reprenons. Tu débarques de nulle part, tu refuses de te montrer à qui que ce soit à part moi, et encore tu oses ne pas me parler ? Bon sang, réponds !'' Elle s'avança les poings levés. Avant de se rendre compte qu'il lui était impossible de frapper une ombre. L'être en question ricana. Bien que cette situation n'ait pas été inscrite dans le scénario, elle était quand même réjouissante. ''L'improvisation'' qu'ils appelaient ça. Or Moqueur préférait nettement maîtriser chaque dialogue. On l'avait un jour qualifié de ''pire metteur en scène qui soit''. Il avait adoré. Puis tué l'imprudent. Son génie était tellement élevé que même ses confrères ne pouvaient le comprendre. Et surtout pas cette ignoble gamine qui osait le nier à ce point. Elle pouvait continuer ses jérémiades tant qu'elle voulait. Moqueur maudit le destin qui avait osé le placer dans cette époque tout simplement grotesque. Un monde où ces vermisseaux arrogants ne pouvaient admettre l'existence d'êtres supérieurs, quelle horreur. Cette fille le répugnait. Enfin bon, il commençait à s'ennuyer alors autant entrer en scène. S’immiscant dans l'esprit de sa nouvelle et misérable hôte, il commença à faire défiler ses vies d'antan. Troubadour et diseur de bonne aventure qui charmait les rois grâce à ses mélodies suaves et empoisonnées. Vrai et unique Mascarille, valet fou de la comedia Dell'Arte, inventé et joué avec brio par ses soins. Jeune femme vivant recluse dont le seul lien avec le monde était sa signature "Shakespeare", qu'un homme qu'elle avait engagé s’appropriait souvent alors qu'il n'était qu'un piètre acteur et non le fantastique dramaturge que tous acclamaient. Pourtant, ces idiots ne comprenaient pas que derrière tout le spectacle se cachait une internée et Moqueur ne les avait jamais détrompé. Il aimait le contact des ombres dans lesquelles tout n'est qu'illusion. Mais sa carrière théâtrale prit fin lorsqu'il devint un Lord au temps de la Révolution Industrielle. C'est au moment où il quitta les arts qu'il décida que le spectacle serait désormais toujours présent et qu'il ferait de chaque réincarnation une farce tragique. Cette résolution prise, il vola le corps d'un Américain et parvint à le pervertir suffisamment pour que celui-ci abatte Abraham Lincoln. Ce fut l'un de ses scénarios les plus brillants : terminer sa pièce à l'intérieur d'un théâtre dans lequel une autre se jouait. Et pourtant ce n'était que la sienne qu'on regardait, preuve incontestable de sa supériorité. Il avait ensuite découvert les musiques du XXème siècle dans le corps d'un contrebassiste, Charlie Mingus. Et maintenant il était piégé dans ce siècle et ce cancrelat misérable.
La fille s'effondra sur le sol, ses jointures serrant si fort son crâne qu'elles en devenaient blanches. Les notes de musique volaient dans son esprit. Difficilement, elle ouvrit les yeux. Elle se trouvait dans une salle de bal en train de se consumer mais les invités dansaient un menuet sur un air de jazz. Lorsqu'ils se tournèrent vers elle, elle découvrit des masques creux et ensanglantés, leurs orbites vides pleurant des larmes de mort pendant que leurs bouches déformées hurlaient d'un rire malsain. C'était un cauchemar. Et pourtant elle voulait danser avec eux. Non... impossible. Elle parvint à s'arracher à la vision. Une voix ricanante sortit des ombres : ''-Enfin tu réagis ! Eh bien, pourquoi n'es tu pas venue danser ? Nous aurions valsé ensembles pour l'éternité.'' L'ombre poussa un rire dément et disparu, laissant la jeune femme désemparée et fragilisée. La roue du destin était en marche et rien ne pouvait plus l'arrêter.
ACTE II
Il était revenu chaque nuit. Sans jamais prononcer un seul mot. Il s'était contenté de l'inviter à danser avec lui. Avec eux. Pourquoi ''eux'' ? Elle ne savait pas. Les ombres la rendaient folle. Mais elles n'existaient que dans son imagination. Elle devait cesser d'écouter ses sens et appliquer la méthode cartésienne. Mais elle savait bien qu'Il était trop puissant. ''Il'' ? Peut être le roi des Ombres. Mais non, les ombres n'étaient rien de plus qu'un tour joué par la lumière. Elles n'étaient pas conscientes, c'était impossible.
Moqueur s'impatientait. Jamais il n'avait connu hôte plus obstiné. Pourtant elle possédait une faille dans laquelle il avait pu s'engouffrer, comme à chaque fois. Or elle le repoussait. Ne comprenait donc t-elle pas que même s'il lui avait offert un rôle principal elle devait néanmoins obéir à son metteur en scène ? Mais cela l'arrangeait. Pendant ces quelques temps, il avait eu le temps de s'habituer à ce monde. Et celui-ci l'avait profondément dégoûté. Une société dénuée de fibre artistique. Répugnant. Moqueur rêvait de tout brûler comme il y a plusieurs siècles. Un chef d’œuvre. Après avoir détruit toutes les têtes pensantes du pays, il avait perdu la sienne. Magnifiquement orchestré. Mais ce siècle était problématique. A moins de s'engager dans le terrorisme il devrait se contenter d'une petite pièce intimiste. Après tout, cela le changerait un peu des spectacles grandiloquents. Et détruire dix humains était plus intense qu'en effleurer une centaine. Il aimait voir les visages des acteurs marqués par une souffrance infinie qui durerait jusqu'à leur mort. Sa marque serait à jamais apposée au fer rouge dans leur être Le sceau de la Folie. Cette idée l'amusa beaucoup.
La jeune fille se regarda dans le miroir. De profondes cernes se dessinaient sous ses yeux. Depuis plus d'une semaine les ombres ne la lâchaient plus. Elles lui murmuraient des promesses de vie éternelle, de mort, de plénitude. Parfois elles invitaient des notes de musique pour l'entraîner. Chaque nuit elle combattait pour ne pas les suivre. Pourquoi ? Elle n'en savait rien. Ce monde était si triste et si vide. Rien ne la retenait. Peut être à cause de la seule chose qui la liait à la réalité, Lui. Mais était-ce suffisant face à une société qui ne souhaitait que la voir disparaître ? Elle n'avait qu'à tendre les bras pour danser jusqu'à la fin de tout. Oublier, rejoindre ce cher Néant qu'elle avait toujours désiré. Ne faire rien d'autre que se laisser porter par les ombres et ne plus penser. Ce n'était que pur masochisme.
Moqueur adorait cette fragilité. C'était cela qui, associé au courage, donnait les plus beaux résultats. Lorsque la volonté se retrouvait face à la Mort et qu'alors la souffrance qui avait mûrit dans le cœur pendant tout ce temps surgissait, détruisant toute raison. C'était le paroxysme de la douleur, le déchirement de l'âme et le dénouement de la tragédie. Le fou détestait Flaubert et ses héros pitoyables. Cela ne donnait aucun relief au spectacle. En revanche, Cocteau l'avait ému dans la Machine infernale. Il n'avait rien inventé puisque Moqueur le pratiquait depuis plusieurs millénaires mais c'était quand même agréable de trouver des disciples. Mais il s'égarait. Il ne servait à rien de disserter sur le passé. Une nouvelle pièce était en cours et il devait y consacrer toute son attention. Petit à petit, il sentait les verrous tomber. Elle était l'hôte parfaite. Torturée et seule, elle sombrerait vite. Un seul élément venait troubler ce tableau : sa ''Lumière''. Un être sans vraiment de saveur d'ailleurs : optimiste et croyant en l'avenir. En ces instants, Moqueur était prit d'un respect quasi-extatique envers le destin qui lui avait toujours offert des opportunités pareilles. Deux être que tout opposait réunis par l'Amour... peut être avait-il enfin trouvé ses Roméo et Juliette parfaits. Bien qu'au final sa pièce ait toujours été celle qui l'avait déçu le plus. Les hommes n'avaient vu que le romantisme de l’œuvre alors qu'en fait c'était un éloge à la Mort. Du coup il s'était rabattu sur Othello. Et il avait enfin pu y exprimer toute sa Folie. La mort de Desdemona était sublime. Peu l'avaient compris. Ils préféraient le sacrifice d'Hamlet. Mais se souvenaient-ils d'Ophélie ? Dans chacune de ses pièces il avait joué son rôle d'ambassadeur de la Démence. Mais les hommes étaient si obtus. Et son génie incompris.
Il soupira. Peut être était-ce le moment de lever le rideau, d'entrer en scène. Pour l'instant il se contentait de se fondre dans les ombres, ses douces compagnes, mais la lumière devait se faire. Moqueur n'avait pas le trac qui précédait tous les acteurs au moment d'entrer en scène. Il était brillant. Le meilleur. Et il était le marionnettiste, le cerveau génial derrière toute cette histoire. Oui, le moment était venu. Le fou attendit la nuit et passa à l'action, soulevant le lourd rideau de velours rouge.
Prélude à l' Acte III
Il vient un moment où le Temps lui-même doit s'arrêter pour laisser l'instant perdurer. Moqueur possédait ce pouvoir. Non pas influencer le Temps mais la manière dont les hommes le perçoivent; Le comédien était un Illusioniste, être à la nature imperceptible jouant sur les sens afin de modifier la réalité ou de créer des hallucinations. Ainsi, lorsqu'il lui apparut, elle eut l'impression que ce moment durait une éternité alors que celui ci n'était qu'instant. Mais tout semblait si figé...
Il avait surgit des ombres. Il ? L'être. Ce n'était ni un homme, ni une femme. Il portait un loup violet richement décoré d'enluminures dorées. Un chapeau de feutre élégant finissait de recouvrir son visage. Il était vêtu d'un costume agrémenté de dentelles, d'un bandeau de tissu, enserrant sa taille et de gants blancs.Un gentilhomme parfait en somme. Mais son sourire fou et cynique prouvait le contraire. Il ressemblait à Lui en un sens. Cette idée était tellement dérangeante qu'elle la balaya aussitôt. L'inconnu, entouré d'ombres et de roses, les épines n'ayant l'air de ne lui faire aucun mal, il s'inclina en éclatant d'un rire dément: "Laisse-moi me présenter. Je suis Moqueur. Tantôt jeune musicien fréquentant la Cour, plus tard comédien troublant puis dramaturge géniale ou encore éminent membre de la chambre des Lords, je suis l’Illusionniste, l'Ambassadeur de la Folie, chargé d'apporter le Dol et l'Art Suprême, la Tragédie, sur cette misérable terre. On m'a qualifié plusieurs fois de "malade", "pire metteur en scène qui soit" mais sache qu'il n'en est rien. Je suis l'être le plus Parfait que tu ne rencontreras jamais tout au long de ta misérable existence. Qui, si enfin tu osais donner l'accord qui te ronge le cœur depuis tant d'années, prendrait fin à cet instant. Tu as eu une vision de mon monde. Pourquoi donc ne me rejoins tu pas? Ensembles nous valserons pour l'éternité. La Musique qui t'es si chère ne s'arrêtera plus jamais. la Mort n'aura aucune emprise sur nous. Ni les hommes, ces répugnants insectes qui t'ont tant fait souffrir. Alors pourquoi hésiter? Il n'est qu'un homme parmi les autres et tu le sais. Je peux stopper tes flots de larmes. Il me suffit d'un mot. Un pouvoir que vous avez oublié il y a bien longtemps. Mais je t'apprendrais à le reconquérir. Je t'apprendrais tant d'autres choses qui dépassent ton imagination..."
Tout en disant cela, Moqueur dansait sur lui même, tournoyait en entraînant les ombres dans une gigue folle, tout en continuant de rire démentiellement. Au bord du vide, tout pouvait la faire sombrer. Et la chute était proche.Voici maintenant de nombreux vieux écrits regroupant nouvelles et poèmes: - Spoiler:
A DEUX
Une caresse, un baiser, Un instant partagé Un soupir de désir « Je t'aime à en mourir »
Des cadeaux tous les jours Des petites attentions Ils filent le grand amour Ils sont fous mais pas cons
Car à deux on est heureux Et ça suffit pour vivre L'argent en plus, c'est mieux Mais même sans ça on est libre
On regarde les gens Vivre sous leur ciel gris Nous le nôtre il est blanc On le remplit de notre vie
Certes y a des moments noirs Où le soleil est parti Mais le vert de l'espoir Reprendra bientôt vie
Et la joie dans le cœur On regardera le quotidien On l'affrontera sans peur Car à deux il ne sera rien
Rien d'autre que des jours Passés en sa compagnie Différents car l'amour Se renouvelle chaque nuit. Des nuits de caresses et de baisers Ces instants partagés Dans des soupirs de désir Murmurent « je t'aime à en mourir »
Cendres
Il y a dans ton regard Une triste indifférence Tu ris de mon désespoir, Tu te moques de ma souffrance ; Depuis quand tu ne m’aimes plus Alors que tout est perdu Moi je respire encore…
Je survis en pleurant Sur ta passion d’antan Alors que maintenant Il ne reste que du vent ;
Ton amour s’est fané Tes yeux se sont lassés Aucun sourire n’apparaît Quand surviennent nos baisers…
Où est donc la passion Qui animait nos corps Quand il n’y a plus de frisson Il ne reste que la mort !
Oui tu es loin de moi Il fait maintenant si froid Depuis que j’ai perdu tes bras Rien n’est bien ici-bas…
Il n’y avait que toi Tu illuminais ma vie Mais tu n’es plus là Désormais tout est fini ;
Le quotidien meurtrier A étouffé ta flamme Adieu nos doux baisers Il ne reste qu’une larme…
Danse
Une falaise, déchiquetée par des rochers pointus sur lesquels des vagues meurtrières s'écrasent. Violence indomptable des éléments face auquels l'homme n'est rien. Et pourtant une silhouette solitaire se dresse face au gouffre. Une femme, les bras tendus face au vent, ses longues manches volant derière elle. La femme sourit, les yeux fermés. La fosse béante n'existe pas. Plénitude.
La femme commence à bouger doucement les bras. Grâce. Son corps ondule sous l'effet d'une douce brise qui semble la parcourir. Alors sans s'occuper des forces déchaînées, la femme se met à danser. Souplesse. Ses mouvements sont faits d'eau liquide. Elle n'est que Sérénitude et beauté du Geste. La danse est hypnotique et la plonge dans une transe sereine. Tout d'un coup, ses bras s'animent violemment et son corps est secoué de tressautements. Pourtant la Grâce est toujours là. La femme ouvre les yeux. Nuit. Seule la lumière blafarde de la lune lui permet d'observer les alentours. La lune... Solitaire, comme elle. Sans personne à qui offrir tout l'Amour qu'elle porte dans son coeur. La Lune la regarde. Elle a comprit. Elle L'a attendu. Celle qui la comprendrait. L'une et l'autre n'ont pu aimer. Telles deux soeurs, elles dansent ensemble. L'Harmonie est atteinte.
Dissonance.
Une note discordante résonne dans l’air chargé de silence l’instant précédent. L’harmonie se désagrège lentement. Le temps est suspendu. Le son continue de s’étirer, inéluctable. Il gronde doucement. Il pourrait s’arrêter là et disparaître dans le vide, comme un rêve effrayant encore non réalisé mais l’horreur commence à peine. Ce n’est encore que le prélude au cauchemar qui va suivre. Le tonnerre apparaît, ténu. Un carnage se profile mais il est encore lointain, invisible. L’attente devient insupportable. La peur est presque palpable désormais. La lumière de l’espérance s’éloigne de plus en plus à mesure que les ténèbres obscurcissent le champ de vision. Et toujours ce grondement qui ne s’arrête plus… La musique entame un crescendo funeste. La note se fait encore plus dissonante, encore plus torturée. Supplique. « Pitié s’il faut en finir alors faites le rapidement !». Paroles désespérées. Paroles très vites amèrement regrettées. Le cri se fait encore plus strident. Puis, alors que l’horreur semble ne plus avoir de fin elle se termine d’un coup sec et brutal. Accord violent, piège qui se referme. Blessure vive et mortelle. Puis le silence, terriblement assourdissant. Messager des violences à venir. Un dernier présage enfin. Un bruit de casse vient rompre le silence. Une fêlure apparaît sur une touche du piano. Le destin est en marche et son but est des plus funestes. Enfin, il arrive. Presque comme un soulagement, l’attente s’efface. Erreur terrible. La sentence tombe comme un couperet. Le point d’orgue de la souffrance est atteint. Un cri unique contenant toute la douleur du monde. Et le chaos se déchaîne. Il balaie tout sur son passage, emportant les certitudes et les espoirs comme des fétus de paille. Les repères s’effondrent les uns après les autres, tels des pions dans un jeu d’échec. La douleur appelle les ténèbres. Les derniers restes de raison se brisent, engloutis par l’obscurité qui recouvre bientôt tout. La mort est là. L’instrument se brise. Dissonance.
Un autel. Une chaleur étouffante. Une victime. La Muse se tient là, enchaînée à la pierre froide et mortelle. On lui a déjà tout volé. Brisée, vaincue, rien ne peut plus lui arriver de pire. La mort, elle l’accueillera avec soulagement. Il ne lui reste rien. L’harmonie a disparu. Soudain une berceuse s’élève dans les airs. Requiem. La Muse tente de se raccrocher à ce chant, vestige de son bonheur passé. Mais la douce mélodie devient horreur. Le chuchotement devient cri strident et ténébreux. Terrorisée, elle se recroqueville sur elle-même, tentant d’échapper au chef d’œuvre de ténèbres qu’elle entend. La musique se tord, hurle, gémit, supplie et se noie pendant que la jeune fille essaie de disparaître, couchée sur son lit de mort. Elle voudrait tout oublier. Regrets. Larmes. Elle a voulu toucher les étoiles et apprivoiser cet art. La voilà attachée et traînée plus bas que terre, pendant que son rêve agonise sous ses yeux, se disloquant. L’espoir a disparu et tandis que sa vue se brouille, elle sent peu à peu les notes familières quitter son être. Incompréhension. Sa raison la quitte. Mais la cruelle fatalité n’en a pas fini. Le repos n’est pas pour tout de suite. La souffrance atteint son paroxysme et le cri devient omniprésent, tout puissant. Puis il s’éteint, laissant un étonnant goût de solitude. Le son a disparu. La Muse est seule, seule avec le silence étouffant. Peut-on encore sombrer lorsqu’on touche déjà le fond ? La réponse est oui. Un autre autel. Une autre pierre de mort. Elle la remarque enfin. Et dessus, un instrument. Le cœur de la Muse se disloque devant l’objet de tous ses désirs et ses douleurs. Pourquoi lui infliger ça ? Elle se débat et ses liens lui déchirent les poignets, écho à sa souffrance mentale. Elle s’effondre. Renoncement. C’est pourquoi elle ne voit pas la fine flammèche qui grandit derrière elle. Enfin la chaleur lui fait lever la tête. La salle est noyée dans le chaos. Son dernier paysage s’embrase. Alors que les flammes commencent à lécher la pierre, la Muse jette un dernier regard vers l’instrument et meurs en même temps que le piano, avalés par le feu. Sacrifice.
Idéal et Déchéance
Une salle, vide. Juste un piédestal ancré en plein milieu. Lumière. Il brille. Quelque chose est posé dessus. Indéfinissable. Il n’est que Néant. Et Danger. Peu veulent l’approcher. Et parmi eux, seuls quelques rares élus l’atteindront. Il n’empêche. Cela ne coûte rien d’essayer se dit l’homme, il a toute la vie pour. Première erreur. L’objet et la vie sont intimement liés. L’un ne peut vivre sans l’autre. L’un cause la ruine de l’autre. Mais l’homme est têtu. Aveuglement. Il avance centimètre par centimètre vers sa Fin. Il parvient finalement à apercevoir l’objet : c’est un Livre. Des larmes lui montent aux yeux en même temps que son visage se fend d’un immense sourire. Il L’a trouvé. Sa raison d’être. Son But. L’homme, revigoré, gagne encore du terrain. Il ne voit pas la mort lui faire un clin d’œil. Non, tout a disparu pour lui. Seul reste l’objet tant désiré, la chose la plus merveilleuse au monde. Il le voit à présent presque distinctement. Impossible cependant de discerner le titre. Mirage. Le livre lui souffle des promesses. Lui chuchote ses rêves devenant réalité. Pourtant, il a de plus en plus de mal à avancer. Est-ce dû à son grand âge. Mais il s’accroche à la dernière lueur de bonheur qui lui reste. Enfin, il tend la main vers son désir le plus cher. Idéal. Le livre est enfin entre ses mains. Enfin l’homme va pouvoir le posséder et le comprendre. Mais pourtant, alors qu’il s’apprête à découvrir son sens véritable, les lettres commencent doucement à s’effacer, les unes après les autres. L’objet est devenu vierge. Destruction. Il tombe en poussière. L’homme regarde la fine poudre blanche entre ses mains, hébété. Incompréhension. Que fait-il là ? Pourquoi y a-t-il passé sa vie ? Où sont les amis, les amours et la famille qu’il a abandonnés il y a longtemps, à la recherche de ce qu’il possède désormais entre les mains ? Leurre. Cette quête n’était donc que Vent ? Il a tout sacrifié pour… Non… Il ne peut se le permettre… Larmes. Il s’effondre. L’Idéal n’était qu’un Leurre. En croyant l’approcher il l’a fui. Que lui reste-t-il désormais ? Souffrance. Puis Folie. Il n’a plus aucune raison de vivre ou d’espérer. Abandon. Tout se mélange en lui. Pauvre coquille vide ! Chimère. Vengeance. Haine. Douleur. Tout s’entrechoque. Il perd soudainement la raison. Mort. Oui il faut mourir. Pour Oublier. La recherche de son bonheur l’a tué. Sa vie est un échec. L’homme ferme les yeux. Délivrance. Il expire. Déchéance.
La Musique.
Quel âge avais-je quand elle m’est apparue? J’étais si jeune que je ne m’en souviens plus Sur la pointe des pieds elle est arrivée Sous la forme d’une berceuse pour bébé.
Accompagnant chaque étape de notre vie Dans notre coeur, elle fait son nid Nous faisant tour à tour rire ou pleurer Dans les peines, les joies ou les regrets.
Tant de grands noms l’ont apprivoisée Mélangeant notes, rythmes et clés Lui donnant des harmonies nouvelles Grâce au piano, à la flûte, au violoncelle.
Mille façons de l’exprimer Encore plus de la ressentir Elle fait s’émouvoir et rêver Elle fait apprendre et grandir.
Elle est parfois polémique, Servant à critiquer la politique Mais elle est également propagande, Glorifiant les dictatures les plus grandes.
Malgré les nombreuses définitions Les mots, n’arrivant pas à définir cet art, N’ont pas compris que c’était l’émotion Qui lui avait donné toute sa gloire.
Ses ambassadeurs d’aujourd’hui Ne sont pas ces créateurs de bruits Mais bien les poètes incompris Qui lui ont voué leur vie.
Wagner et les autres l’avait deviné La musique est un langage Que les mots ne peuvent exprimer Elle est la passion traversant les âges.
Le soleil et la chandelle
Complots discrètement murmurés à l’oreille Dans une nuit étoilée à nulle autre pareille ; Crimes ourdis seulement vus au réveil Point de justice, c’est le mal qui veille.
Mais dès qu’arrive la lumière naturelle, C’est la vie qui arrive et s’en mêle Le mal alors aussitôt se fait la belle Dans la sordide ombre des ruelles.
L’une est la reine des vices : Prônant l’ombre et les supplices, Brisant le glaive à la justice, Elle se noie dans la mort avec délice.
L’autre est le prince des qualités Il n’est qu’innocence et volupté, Amour qu’on ne peut briser, Et le visage de l’égalité.
La chandelle et le soleil, Deux lumières opposées Les deux faces détestées De l’être humain et ses pareils.
Poison
La poupée a la peau très blanche. Des yeux innocents grands ouverts sur le monde. Son sourire est d’une telle innocence… Oui cette poupée est une enfant. Aussi pure et blanche qu’un ange. L’innocence incarnée. Aussi crédule qu’un nouveau-né. Elle ne sait rien des horreurs du genre humain. Le regard étranger se pose sur elle, attendri. Cet objet est l’Amour c’est sûr. Ils ne savent pas à quel point ils ont raison. Les hommes ne veulent pas voir. Ignorance assumée. Elle est Amour. Elle est Pureté. Ils n’ont rien remarqué. Dans sa main droite, si blanche et innocente, elle tient un objet. Faille. Un éclat dans la perfection. Un éclat d’acier. Poignard. Déjà utilisé. Une goutte de sang à la pointe. Du sang ? Ou autre chose ?... La même substance au bout des doigts. L’horreur a commencé mais personne ne s’en rend compte. L’Amour est sur le point d’être révélé.
La souillure remonte sur toute la main. La main si blanche est devenue rouge. Ou violette. La poupée sourit. IL arrive. Elle a envie de crier aux hommes les ténèbres et la noirceur mais sa bouche est close. Le bras entier s’est transformé. Mi ange mi démon qui est-elle ? Pourquoi s’arrêter à la surface des choses ? Ils ont voulu la cerner trop vite. Erreur mortelle. Le piège se referme. La poupée est devenue bleue nuit. La perfection a disparu. Remplacée par le Mal. Le Danger. La Mort. Libérée de ses entraves, la poupée éclate de rire. Démoniaque. La noirceur suinte à présent de tout son corps. Elle qui n’était au début qu’une goutte. Les hommes crient. Terreur infinie. Il est trop tard. Ils ont voulu l’Amour, le voilà sous sa forme la plus absolue. Ses chaînes sont tombées et il peut désormais déchaîner sa violence sur le monde entier. Les hommes se recroquevillent devant sa puissance. Et tandis que certains luttent d’autres s’offrent. La ténébreuse passion les dévore tout entier et leurs cris de jouissance s’élèvent jusqu’aux étoiles. La poupée rit toujours. Elle sent sa faible enveloppe faiblir. L’Amour ne peut être contenu indéfiniment. Sauvagerie. Le poignard est toujours dans sa main. D’un geste vif elle se le plante dans la poitrine et après quelques coups précis met son cœur à découvert. Noir et Blanc. Tendresse et Passion. Boursouflé et Lisse. Ce cœur est partagé, déchiré en deux. La poupée le regarde, satisfaite. Oui elle est Amour.
Le chef d’œuvre se termine. Les hommes sont prostrés, à bout de souffle. Ils n’arrivent pas à croire à ce qu’ils voient. Leur ignorance. Leur folie. Elle leur apparaît soudain clairement. Ils L’ont découvert. L’Absolu. L’Horreur. Le Plaisir. Mais ce n’est pas fini. La Mort arrive. Affamée. La poupée prend feu, l’acide suintant de tout son corps. Le brasier vorace l’engloutit. Elle s’abandonne. La Passion la consume. Bientôt les hommes se noient dans les flammes à leur tour. Leur corps devenu violet. Poison.
Nouvelle sans nom
Elle se trouvait devant un croisement. Les hommes sont décidément bien étranges. Pourquoi donc créer plusieurs routes quand il n’y a qu’un seul chemin possible qui s’offre à nous? Est-ce pour se bercer dans l’illusion d’une vie choisie? Non il n’y a qu’une seule voie déjà tracée qui se dirige tout droit vers l’enfer. Et pourtant, comment avait-elle réussi à se trouver devant ce carrefour alors? Avait-elle espéré pouvoir faire fléchir le destin implacable? Croyait-elle donc qu’un jour le bonheur viendrait frapper à sa porte? Rêves brisés. En ce monde, il n’y a pas de place pour l’espérance. Les hommes ont tout détruit: son avenir, son amour pour quelqu’un qui ne la remarquera jamais, son amitié pour ceux qui ne feront que la trahir et la décevoir. Oui, elle a tout perdu. Différence, originalité, marginalité! Pourquoi a-t-on donc inventé ces mots?! Mots étiquette; mots prison. Enfermée dans la cage dorée d’une société formatée, étouffant sous les chaînes de ce monde; elle sombre. Pourquoi donc choisir un chemin lorsqu’on est condamné? Le bourreau est avide de sang alors il ne faut pas le faire attendre. Et puis pourquoi donc rester? Juste pour pouvoir chaque jour le regarder, lui parler et voir sa vie ensoleillée rien que grâce à son sourire. Mais un rayon de soleil disparaît tellement vite… Un mot blessant, un espoir déçu et la tempête reprend dans un coeur déjà meurtri. Même l’amour, lorsqu’il est unique, peut se transformer en désespoir. Rester… Mais pourquoi rester?! Pour ceux qui l’aiment? Mais elle sait très bien que si elle se raccroche à eux ils disparaîtront. Dans ce monde où l’amour des hommes est un crime, avoir des amis n’est que faiblesse. Lorsqu’ils voient que l’on dépend d’eux ils nous fuient ou nous brisent. Alors, si amour et amitié ne sont que ruines pourquoi ne pas se raccrocher à sa famille, le noyau chez qui on pourra toujours trouver affection et protection? Quelle mascarade. Si le monde est une prison alors la famille en est le geôlier. Elle n’est qu’un pas de plus vers la destruction finale. Bien sûr elle pourrait se battre. Seule contre le monde sans aucun soutien. Mais finalement, la vie en vaut-elle la peine? Le chemin de l’avenir est tout aussi sombre que celui de la mort mais lui est interminable. Or elle est lasse. La fatigue qui survient après le plus dur des combats l’a envahie et elle sait qu’elle n’en est qu’au début. Alors autant quitter le ring avant d’en être expulsée de la façon la plus affreuse possible. Elle abandonne. Il n’y a jamais vraiment eu de croisement, seulement le mirage d’une autre route possible, une route heureuse. Résolue et apaisée, elle continue sur le chemin, droit vers son destin. Droit vers la mort.
Et quelques scénarios: - Spoiler:
Dernier coucher de soleil sur Paris
Synopsis: Dans un Paris apocalyptique en 2123. La surpopulation fut plus grave qu'on ne le pensait et plus de 60 % de la population mondiale se retrouva dans la rue, mourant de faim suite à de graves pénuries de produits de bases tels les fruits, légumes et viandes. les maladies ont également augmentées suite à la trop grande déforestation et à la pollution visible maintenant partout. Enfin, la Chine, maîtresse de l'économie mondiale, déclara créer un État unique et se mit en guerre contre les pays qui refusèrent. La France fut un de ceux là. La guerre durait depuis plusieurs mois et la France, n'ayant presque plus d'hommes pour combattre commença à rafler les enfants et les vieillards. Sentant ce pays se détruire, les grandes organisations criminelles commencèrent à régner en maître et les crimes et la prostitution augmentèrent de façon inimaginable. Dans la capitale détruite par la misère, deux enfants de 12 ans orphelins dès leur plus jeune âge, Théo et Léa, luttent ensemble pour survivre. Mais un jour, Théo est raflé pour être envoyé au front. Il va devoir apprendre à se battre pour survivre et retrouver celle qu'il aime depuis toujours. De son côté, Léa désormais sans protection, va découvrir les dangers qui la guettent sous la forme d'un proxénète vicieux. Chacun de leur côté, ils vont se battre pour vivre avec pour seul souvenir de l'autre une photo.
The crows of shadow:
"Dans l’Angleterre victorienne du 19è s, Tom, un jeune garçon orphelin et sans abri recueille un corbeau blessé. Très vite, l’animal reprend des forces et s’attache à son sauveur. Des années plus tard, l’oiseau rebaptisé Saddy vit toujours avec Tom et ceux-ci sont devenus les meilleurs amis au monde. Quand un jour Tom, en rentrant de son travail (peut etre ramoneur) s’aperçoit que Saddy ne revient pas il décide de se mettre à sa recherche. Après plusieurs jours où le jeune garçon s'enfonce de plus en plus dans les bas-fonds de la capitale, il surprend un complot visant la reine Victoria entre 2 hommes camouflés mais est découvert et enlevé. A son réveil, il découvre que ses ravisseurs ne sont pas entièrement humains: leur visage est celui d'un corbeau!
Alors que les hommes corbeaux s'approchent pour tuer Tom, une nuée de corbeaux fondent sur eux, avec à leur tête Saddy qui se transforme en forme semi humaine et explique qu'il est l'ancien roi de ce peuple autrefois pacifique mais suite à un coup d'état, il fut blessé (c'est à ce moment là qu'il rencontra Tom) et son peuple passa sous les mains d'un tyran qui ne rêve que du trône d'Angleterre. Pendant plusieurs années, le roi mit en place une rébellion qui allait bientôt eclater au grand jour mais prévenu que son sauveur avait été enlevé il décida d'aller le sauver en priorité.
La Lame de Sang
Arita a vingt ans lorsque son fiancé décède à la suite d'un passage à tabac par un gang. Suite à cela la jeune femme décide de se venger et d'intégrer le même gang sous le nom d'une célèbre tueuse "La Lame de Sang." Malheureusement, un des nouveaux membre découvre son véritable but et la fait chanter en échange de son silence. Pourtant, peu à peu, le coeur d'Anita se dévérouille au contact de ce maître chanteur. L'amour et la hainte sont-ils compatibles ? Et qu'est-ce qui se cache derrière l'attaque du fiancée d'Anita, il y a quelques années de cela ?
Le barde du roi
Leonard, jeune valet à la cour de Louis XIII rencontre, à la suite d'un malentendu, le meilleur ami du jeune Louis XIV, futur roi soleil. Seulement, quand le monarque l'apprit il devint fou de rage et exila l'enfant. Un barde le recueillit et lui apprit à composer des poèmes et des chansons capable de séduire toutes les femmes. Son talent lui permit de se marier avec la fille d'un grand noble, le comte de (?) et de fréquenter la cour du roi soleil à Versailles. Arrivé la bas il décide de se servir de son art pour gravir les échelons de la cour et se rapprocher de Louis XIV pour se venger, et retrouver son ancien meilleur ami.
Projet espoir
Sous terre, dans un lieu inconnu de tous, se trouve une ville fantôme ayant servi d'immense laboratoire pour savait si les humains pouvaient vivre sous terre en cas de grande catastrophe qui ravagerait définitivement la Terre. Malheureusement, l'expérience fut un échec et presque tous les habitants moururent dans des circonstances étranges. On décida alors d'abandonner la ville et d'effacer toute trace de son existence. En France, un adolescent de 16 ans court pour échapper à ses poursuivants. C'est le seul survivant de la catastrophe de la ville souterraine, aussi nommée projet espoir. 10 ans se sont écoulés, et il a traversé de nombreux pays, poursuivit par des agents spéciaux du gouvernement qui ont pour mission d'éliminer la dernière preuve de l'existence du projet espoir. Seulement cette fois ci, il a décidé de vivre comme un adolescent normal et s'est inscrit au lycée. Mais les ennuis vont le rattraper, une étrange secte s'intéresse à lui et il découvre qu'un de ses nouveaux amis est un agent spécial chargé de le surveiller. Le mystère du projet espoir s’épaissit de plus en plus : pour quelles raisons a-t-il été créé et que s'est-il passé lors de la fin de la ville il y a 10 ans ?
« Il existe une légende chez les Indifférents qui raconte qu’autrefois le continent de Talissa n’était qu’un seul et même royaume et que leur pays, le nôtre et celui de nos ennemis n’étaient que des régions au rayonnement égal, vivant dans une parfaite harmonie. Que nenni ! Si jamais royaume unique il y eut, un homme de Saevir le gouvernait et ces immondices de Lusanoo n’avaient aucun pouvoir. »
Talissa Chronicles
Un continent, Talissa. Deux nations déchirées par une guerre durant depuis la nuit des temps, Saevir et Lusanoo. Et au milieu, un pays les séparant. Royaume gardien de la paix fragile de Talissa puisque neutre. Royaume dont le nom s’est perdu dans le cours du temps. On le surnomme désormais péjorativement « Indifférent ». Mais la trêve est terminée. La corruption creuse son nid dans la nation neutre et les Indifférent sont plus que jamais haïs par le reste du continent qui attend depuis trop longtemps de voir le sang couler. Bientôt Talissa sera noyé dans le chaos et personne ne pourra l’en empêcher. Personne sauf deux enfants ennemis que tout oppose et le prince des Indifférents…
Ceci n'est qu'une partie de mes écrits et surtout de mes scénarios puisque j'en ai perdu la plupart, j'espère avoir vos avis! |
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