Richard Lamothe dit :
décembre 13, 2008 à 1:17

Je crois qu’on est sur le même chemin, je te laisse en guise d’intro une lettre que j’ai écrit à une amie pas plus tard que cette semaine:

Je m’aperçois en effet que mes méditations sont plus profondes et puissantes lorsque je suis enthousiaste.

J’ai le sentiment d’avoir retrouver le cœur que j’avais à deux-trois ans avant que la vie ne se charge de le meurtrir.

Lorsqu’on est enfant et que notre famille ne remplie pas nos besoins essentiels, lorsqu’on ne ressent pas l’amour de nos parents, lorsque la méchanceté, la cruauté et l’irrespect sont omniprésent, un mécanisme de survit se met en branle et enveloppe couche après couche notre innocence et notre amour.

Je travail depuis l’age de quatorze ans à redevenir moi. J’ai l’impression que le vrai travail commence et que maintenant que mon cœur guide ma vie, rien n’est impossible.

Je saisie pleinement que chaque moment est précieux et aussi que chaque moment on peut aimer. Je suis vraiment enthousiaste, car je sais que peux importe ce qui m’arrivera je ne me considérera plus jamais menacé par la vie.

Je réalise pleinement aussi que je peux avoir un impact sur chaque personne qui croise ma vie. Que tout prend un sens…

Mon milieu de travail m’offre un terroir fertile pour tenter de mener les gens à redécouvrir leur cœur et ne pas le négliger dans la prise de décisions. J’ai une influence considérable, uniquement parce que j’oriente mon travail côté solution et que je j’offre mon aide aux personnes qui m’entourent et que je ne laisse pas les sentiments négatifs m’envahir.

Je n’ai pas atterrit dans cet endroit par hasard. Je peux être un outil pour dieu tout les jours et faire acte de compassion dans le cadre de mon travail.

L’autre jour quand la PDG est venue s’enquérir de mon intérêt pour le job de directeur et surtout de travailler pour X qui est l’antipode de l’employé modèle, je lui ai avoué candidement que je n’ai jamais eu de problème à m’adapter au travail, car mon père était alcoolique et ma mère amère et déconectée.

Elle s’est mis à pleurer et m’a avouer qu’elle vivait la même chose que moi. On sait un peu raconter nos misères, mais aussi la force que les enfants de famille disfonctionnelle doivent déployer dès leurs jeunes ages pour compenser les parents.

Je travaille très fort sur mon patron actuel aussi. Je te laisse la lettre que j’ai l’intention de lui donner pour Noël en guise de carte d’accompagnement pour un cadeau…

Je tenais à le partager car ces remerciements je te les dois aussi.

Je te laisse une phrase de Jean de La Fontaine (personnage célèbre pour ses fables et contes) en méditation ;o)
« Est bien fou celui qui veut contenter, tout le monde, le meunier, son fils et l’âne ».

Écris moi en retour, si tu crois ue l’on peut s’aider. Je viens de me séparer de mon groupe de méditation et j’ai besoin d’écrire…

Source site: http://neoconscienceblog.wordpress.com/a-propos/