OBSERVATION de nos états de conscience, de notre vie intérieure.
Dans cette observation, indispensable pour ce mieux connaître) les sens sont ramenés à l’intérieur, ainsi nous pouvons nous rendre compte de nos états d’ âme...
Nous pouvons observer nos sentiments, nos sensations et nos pensées... ainsi nous serons à même de pouvoir remédier à ce qui nous rend triste, jaloux, malheureux, avides etc...
Toutes ses qualités négatives ne sont en fait nourris que par le « manque »... cette sensation qui fait que nous ressentons quelque chose d’injuste, qui nous fait médire, nous met en colère ou nous rend triste... Cette observation de nous à nous, doit bien sur, cela va sans dire, être d’une impartialité, d’une honnêteté.
La vie, jour après jour, nous apprend à nous défaire de ses attachements au rêve... Que peut-il nous manquer ? Pourquoi vouloir ce qu’a l’autre. Nous pensons que c’est une injustice et de là naît le manque... nous voulons avoir ce que l’autre possède, nous voudrions être à la place de l’autre (dans ce que nous estimons trop bon pour lui)... vous ne vous reconnaissez pas ? Génial vous êtes un Sage.
Cette introspection permet de mieux se connaître et ne pas faire l’autruche.
L’introspection doit être quotidienne tant que nous n’avons pas atteint l’état du Sage. Franchement croyez vous qu’un Sage jalouse qui que ce soit ? Il n’a besoin que de ce que la Vie, Dieu lui donne...
Toutes ces défenses que nous construisons par ignorance, desservent la vie, l’harmonie.
Et parfois desservent la Connaissance, la spiritualité. Que voulons nous dans notre vie ? être heureux... mais est-ce que la jalousie nous rend heureux ? le fait de colporter des rumeurs, nous rend-il heureux ? Même si nous parvenons à faire croire aux autres ce que nous colportons, au moment de l’introspection, seul face à nous même, sommes-nous satisfaits de notre mensonge ?
Voyons ce qu’en dit Guruji :
Q : comment se débarrasser de la jalousie tout en restant compétitif ?
SSRS : Il est préférable de vous comparer vous même avec vous-même. Ce que vous avez fait dix ans ou cinq ans auparavant et ce que vous pouvez encore être demain, faire aujourd’hui, demain, comparez-vous avec vous-même. Et la deuxième chose c’est de créer un sentiment d’appartenance avec tous ceux qui font des progrès.
La dévotion c’est se fondre, se dissoudre dans l'existence. Ce n'est pas un pèlerinage, c'est simplement laisser tomber toutes les frontières qui nous séparent d'avec l'existence; c'est une histoire d'amour.
L'amour c'est l’intimité de deux cœurs, si profonde que ces deux cœurs se mettent à danser dans une même harmonie. Bien qu'il y ait deux cœurs, il y a une seule harmonie, une seule musique, une seule danse. Mais cet amour-là peut prendre fin... la Dévotion grandit jour après jour, c’est l’osmose totale avec l’Univers.
Ce que l'amour est entre deux individus, la dévotion l'est entre un individu et l'existence entière.
La dévotion est la mort de la personnalité. Ce qui est mortel en vous, vous le lâcher de votre plein gré ; seul demeure ce qui est immortel, ce qui est éternel, impérissable. Et bien sûr l'immortel ne peut pas être séparé de l'existence qui elle est immortelle, qui s'écoule sans fin, qui ne connaît ni commencement ni fin. La dévotion est la forme la plus élevée de l'amour.(Mère Meera)