Quelqu'un que Babette connait certainement et qui est très intéressant à lire:
L'âme des animaux
de Jean Prieur
Si l'on entend par âme la partie incorporelle de l'être, le siège de la sensibilité, de l'entendement et de la volonté, la source des pensées, des attachements et des passions, oui, les animaux ont une âme. Si l'on entend par âme le courage, les sentiments élevés, les instincts généreux d'une individualité considérée du point de vue moral, oui, les animaux ont une âme. Si l'on entend par âme un principe immatériel se séparant du corps à l'heure de la mort ; si l'on entend par âme un double de l'être à la ressemblance du vivant qu'il fut et lui permettant de continuer à vivre dans un autre monde, et de se manifester en celui-ci, oui, les animaux ont une âme.
Les Egyptiens, les Grecs, les Perses, les Indiens n'en ont jamais douté. Mais en Occident, Descartes affirme, contre toute évidence, que les animaux ne sont que des automates. Secouant le joug du rationalisme et du matérialisme, Jean Prieur, se fondant sur la tradition ésotérique universelle et sur mille faits d'observation quotidienne, remet tout en question. Le dossier qu'il présente ici ne permet plus le doute : oui, les animaux ont une âme.
L'âme des animaux, Jean Prieur, Editions Robert Laffont, 1986, 288 pages
Quelques extraits
./. Les histoires ./. sont à peine croyables et font ressortir l'incapacité de notre philosophie et de nos théologies à saisir le réel dans sa totalité.
[Preuves de solidarité, de secours et de bienfaisance]
./. En rentrant chez lui, un mineur de Cardiff aperçoit, stupéfait, deux rats qui trottinent lentement côte à côte, un même fétu de paille entre leurs mâchoires. Il assomme l'un des rats avec son bâton et l'autre, au lieu de s'enfuir, reste sur place, désemparé. Le mineur le regarde de plus près et constate que la pauvre bestiole est aveugle.
./. De vieilles corneilles, devenues aveugles et incapables de se nourrir, étaient ravitaillées par leurs compagnes.
./. Des moineaux accourir pour aider une couvée voisine à reconstruire son nid que des chenapans avaient détruit.
./. Un cheval d'armes, hors d'âge, très beau et du plus grand feu, ayant eu les dents usées au point de ne plus pouvoir mâcher le foin et broyer son avoine, fut nourri pendant des mois par les chevaux de droite et de gauche qui mangeaient avec lui. Ces deux chevaux tiraient le foin du râtelier, le mâchaient et le jetaient ensuite devant les vieillards.
[Les animaux, sensibles à la beauté, aux parfums, à la musique et aux couleurs]
./. [Astor, berger allemand] Il se postait, extasié, devant les rosiers en fleur et levait une patte avant pour les caresser. Seules l'intéressaient les roses en pleine terre, Il dédaignait celles qui sont dans les vases, comme s'il avait senti leur mort inéluctable; comme si, malgré leur magnificence, elles irradiaient des vibrations d'agonie.
[Télépathie]
./. Si l'animal devient un ami de l'homme, et si ce dernier lui rend son amour, il s'établit entre eux un contact de vibrations parfaitement accordées, qui peuvent alors donner naissance à des phénomènes incontestables de transmission de pensée. ./.
./. Il est à remarquer que, pour ce faire, la simplicité, voire la pureté du psychisme des animaux facilitent la transmission ./.
./. Parce que chez eux la sensibilité prédomine, nos animaux familiers sont ./. de remarquables médiums. Dans leur cas, l'intellect dissolvant et générateur de doute ne fait pas barrage, les interdits sociaux et religieux ne jouent pas, le mental n'est pas encombré de lectures et de pseudo-souvenirs, ils peuvent donc subir toutes les pulsions venues de l'ailleurs et se trouver entraînés dans les courants psychiques et les influx spirituels.
Juste pour partager avec ceux qui ne connaissent pas ce monsieur extraordinaire.