Une personne questionnait Krishnamurti...

Je ressens un grand besoin d'être aimé. N'ayant pas de conjointe, je me sens en manque d'amour. Je questionne ce besoin. Est-ce que je le crée et je l'entretiens par ma pensée? Est-ce parce que je ne m'aime pas moi-même que j'ai besoin de me sentir aimé par d'autres? Est-ce un besoin naturel, comme la faim et la soif, dont je ne peux me libérer ou bien pourrai-je m'en libérer et comment? J'explore aussi le principe de donner l'amour inconditionnel au lieu d'être en attente de le recevoir.

Merci pour votre aide.




Jidhu Krishnamurti
Si vous êtes réellement disposé à questionner ce besoin, vous allez découvrir que ce que vous appelez «amour» est en réalité une quête de confort et de sécurité. Personne ne trouve l'amour dans une relation (il faudrait bien sûr définir ce que nous entendons par ce mot) mais on peut y chercher la sécurité et d'autres avantages, comme un partenaire sexuel ou une cuisinière, quelqu'un qui nous aide à passer les moments difficiles. Toutes ces choses sont volontiers appellées «amour» par tout le monde, pourtant, si nous observons réellement ce qui se passe entre un homme et une femme, nous voyons beaucoup d'arrangements, d'intérêts personnels, d'égocentrisme. Le compagnon ou la compagne ne sont finalement là que comme des objets pour satisfaire nos «besoins». Où est l'amour dans une telle relation?

Mais il ne faut pas se voiler la face, c'est en regardant ce qui est, tel que cela est, que nous pouvons vivre avec ce qui est.

Ce besoin que vous dénoncez est en même temps irrépressible, vous l'avez constaté. J'ai «grand besoin», dites-vous et, en même temps, vous affirmez «comment m'en libérer»? Comment allez-vous vous libérer de quelque chose dont vous êtes certain que vous avez «un grand besoin»? Comment allez-vous parvenir à vous en débarrasser?

La question qui se pose à vous en fait, si vous acceptez qu'il est sans doute immature de vouloir se débarrasser de quoi que ce soit, est de savoir si vous allez continuer à vivre les relations telles que je les ai décrites ou si vous êtes disposé à vous libérer de vos images. Vous êtes en effet habité par des images, image de la femme idéale, image de votre partenaire, image d'une partenaire du passé et toutes ces images vous séparent de l'autre à tout moment. Ce que vous appelez «amour» jusqu'à aujourd'hui est une relation que vous entretenez avec vos images intérieures.

Pour être réellement en relation avec la personne qui vous accompagne il est nécessaire de faire silence en soi et je ne parle pas d'un effort méditatif comme on en trouve sur le marché mais d'un véritable silence que les mots ne peuvent décrire et dans lequel les images disparaissent et laissent la place à une vigilance qui permet d'être absolument présent à ce qui est, un événement, un paysage, une personne, sans obstacle et dans une relation qui pourrait alors être appelée «amoureuse».


Aditi

Merci Maïna pour ce beau texte.
Cela me parle beaucoup.

liberté a écrit:

Merci Maïna pour ce beau texte.
Cela me parle beaucoup.

C'est sans doute pas pour rien que tu as choisi le pseudo de Liberté

C'est effectivement ce à quoi j'aspire...
et le besoin de sécurité me bloque...
Je n'avais jamais perçu cela comme des images.

Ne t'envol pas trop haut tout de mm car lorsqu'il faut redescendre c'est parfois dur d'aller au contacte sécurisant de la terre mère nourricière .

Mais c'est un tiraillement qui prend beaucoup de personnes.
Le besoin a la fois de sécurité et de liberté
deux antagonistes que les couples ont du mal à gérer.
Lorsque nous sommes dans la sécuriter faut sans detacher par un once de liberté, et lorsque nous sommes dans la liberté complete il faut sans détaher par une once de securité.
C'est la lois de base de toute alchimie. Une chose ne peut etre changer que par une chose de mm valeur ou égal. L'équilibre doit toujours être repecter.

La véritable pierre philosophale c'est l'aquilibre au sein de ton coeur et de ton être.
Nul besoins de chercher une pierre à l'extérieur de toi

Paolo Coelo en parle très nettement dans son livre L'alchimiste

Ca me parle aussi en dehors des couples.
J'ai toujours pensé que "j'avais besoin" de repères et de données pour avancer dans la vie et que sans cela, j'étais déboussolée et perdais pied.
Suffirait-il de changer cette image de "besoin" ?

liberté a écrit:

Ca me parle aussi en dehors des couples.
J'ai toujours pensé que "j'avais besoin" de repères et de données pour avancer dans la vie et que sans cela, j'étais déboussolée et perdais pied.
Suffirait-il de changer cette image de "besoin" ?

D'une certaine maniere oui c'est en changeant tes besoins que tu te change interieurement et vis versa, c'est pas le monde qui change c'est le regard que tu porte sur lui.

C'est pour cela que l'on ne peut changer personne. Sauf soi

Si tu as besoins de ce genre d'inspiration vas sur mon blog, dans la Partie "Méditation personnel" tu trouvera de la matière ^^

J'ai déjà été visité ton blog; surtout la partie chamanisme où on parle entre autre d'antagonisme avec le self-control et le laché prise.
Tous ces équilibres sont difficiles à trouver pour moi. Je frôle plutôt avec les extrêmes, ce qui est parfois très dévastateur.

Dès que j'aurai un peu plus de temps, j'irai voir la partie "méditation personnelle". Là, je vais aller aider mon zhom pour le souper.

Merci Maïna

Maïna a écrit:

Une personne questionnait Krishnamurti...

Je ressens un grand besoin d'être aimé. N'ayant pas de conjointe, je me sens en manque d'amour. Je questionne ce besoin. Est-ce que je le crée et je l'entretiens par ma pensée? Est-ce parce que je ne m'aime pas moi-même que j'ai besoin de me sentir aimé par d'autres? Est-ce un besoin naturel, comme la faim et la soif, dont je ne peux me libérer ou bien pourrai-je m'en libérer et comment? J'explore aussi le principe de donner l'amour inconditionnel au lieu d'être en attente de le recevoir.

Merci pour votre aide.

J'aurais presque pu l'écrire moi-même! En revanche, je ne saurais pas expliquer pourquoi mais je n'aime pas trop la réponde d'Aditi...

Lusoma a écrit:

Maïna a écrit:

Une personne questionnait Krishnamurti...

Je ressens un grand besoin d'être aimé. N'ayant pas de conjointe, je me sens en manque d'amour. Je questionne ce besoin. Est-ce que je le crée et je l'entretiens par ma pensée? Est-ce parce que je ne m'aime pas moi-même que j'ai besoin de me sentir aimé par d'autres? Est-ce un besoin naturel, comme la faim et la soif, dont je ne peux me libérer ou bien pourrai-je m'en libérer et comment? J'explore aussi le principe de donner l'amour inconditionnel au lieu d'être en attente de le recevoir.

Merci pour votre aide.

J'aurais presque pu l'écrire moi-même! En revanche, je ne saurais pas expliquer pourquoi mais je n'aime pas trop la réponde d'Aditi...

Ce n'est pas très clair mais en faite ce n'est pas aditi qui repond mais Krishnamurti

La 1ere parti c'est une personne l'embda qui pose la question.

J'ai placé la signature d'Aditi car c'est issu de son blog ^^

Ca te derenge ce qu'elle dit ?

Arf! J'ai les neurones trop fatigués pour répondre là... Excuse- moi Maïna...

Lusoma a écrit:

Arf! J'ai les neurones trop fatigués pour répondre là... Excuse- moi Maïna...

C'est pas grave repose toi bien

[quote="Maïna"]

Mais c'est un tiraillement qui prend beaucoup de personnes.
Le besoin a la fois de sécurité et de liberté
deux antagonistes que les couples ont du mal à gérer.
Lorsque nous sommes dans la sécuriter faut sans detacher par un once de liberté, et lorsque nous sommes dans la liberté complete il faut sans détaher par une once de securité.
C'est la lois de base de toute alchimie. Une chose ne peut etre changer que par une chose de mm valeur ou égal. L'équilibre doit toujours être repecter.

très vrai

[quote="Maïna"]

liberté a écrit:

Ca me parle aussi en dehors des couples.
J'ai toujours pensé que "j'avais besoin" de repères et de données pour avancer dans la vie et que sans cela, j'étais déboussolée et perdais pied.
Suffirait-il de changer cette image de "besoin" ?

à mon avis, tout personnel, c'est à voir si c'est un besoin fondamental inhérent à notre nature ou un besoin de dépendance. Il faut soigner ce dernier et pour le premier, au contraire, le satisfaire.

as tu entendu parler de la pyramide des besoins de Maslow? on ne peut passer à l'autre satisfaction des besoins tant que celui d'avant n'est pas satisfait d'où certains blocages dans la vie. On ne peut y échapper.
à toi de retrouver et de soigner le repère qui a été perdu à un moment de ta vie . Ce besoin de repère à ce moment là, celui qui te construisait et dont le manque t'a insécurisé t'obligent auj à avoir autant envie d'avancer que d'avoir la peur "panique" de le faire . C'est l'enfant qui est à soigner.
tu exprimes très bien ton sentiment quand tu perds tes repères.. tu peux même rester dans quelque chose de très négatif pour toi parce que tu ne peux changer tes repères... alors vaut mieux, pour ta"sécurité" de mauvais repères que la transition "pas ou peu " avant d'aller vers les nouveaux. ..

Maïna : D'une certaine maniere oui c'est en changeant tes besoins que tu te change interieurement je mettrais les bémols parce que tout dépend du besoin. tu peux changer certaines mauvaises habitudes croyant que c'est un besoin.. mais pas d'autres.

Citation :

Maïna : D'une certaine maniere oui c'est en changeant tes besoins que tu te change interieurement je mettrais les bémols parce que tout dépend du besoin. tu peux changer certaines mauvaises habitudes croyant que c'est un besoin.. mais pas d'autres.

Oui oui Babette je suis Ok avec toi il n'y a pas de soucis là dessus.
Je souhaitais juste faire simple, pour éviter de tomber dans le sujet du "Manque et et du désir" Vaste sujet

Tu connais peut-être Robert Misrahi Le sujet et son désir


L'auteur se propose d'élaborer une théorie du sujet qui prendrait en compte aussi bien le désir que la réflexivité. La méthode employée est une phénoménologie intégrale, seule adaptée à la richesse du pouvoir constituant du sujet, ce pouvoir étant considéré aussi bien dans sa dimension qualitative d'existence et de désir, que dans sa dimension cognitive de réflexion et de raison.
Cette phénoménologie déploie une anthropologie philosophique, respectueuse de la liberté du sujet et attentive à son mouvement existentiel et réflexif.
L’anthropologie philosophique, partant du « fait » du sujet, le découvre pourtant comme un acte : celui de la jouissance d’être. C’est la jouissance et la joie qui sont en effet l’origine et la finalité aussi bien de l’existence désirante que de la réflexion constituante. Le sujet ne se constitue et ne se justifie que de cette jouissance d’être et d’exister. Malheur et tragédie ne sont, malgré leur fréquence, que dénaturation de l’existence humaine.
Dans cette théorie du Désir-sujet, l’éthique eudémoniste trouve donc son fondement et la joie, sa condition de possibilité.


http://www.encre-marine.com/livre/?GCOI=29094100118890

non, je ne connais pas ...

Je souhaitais juste faire simple, pour éviter de.....

je pense que c'est parfois important de savoir mettre les bémols , de donner certaines précisions et de mettre les nuances avec ses propres mots.. par rapport aux lecteurs .... selon leur chemin, pour ne pas les induire sur un seul chemin trop grossièrement "dégrossi"...

et "ne s'énonce clairement que ce qui est clair en soi .."

le besoin d'amour , aimé et d'etre aimé est un besoin fondamental. c'est une nourriture autant que la vraie..

à une certaine époque de sa vie, beaucoup de gens échappent à la spiritualité et arrivés à mi vie, déjà ce niveau là bouge, souvent au gré des évènements qui jonchent leur vie. Il a son paradoxe, statistiquement reconnu, dans le 4ème age. Ce besoin DOIT etre satisfait, c'est un besoin de l'âme.. On ne peut échapper à cela.

babette a écrit:

non, je ne connais pas ...

Je souhaitais juste faire simple, pour éviter de.....

je pense que c'est parfois important de savoir mettre les bémols , de donner certaines précisions et de mettre les nuances avec ses propres mots.. par rapport aux lecteurs .... selon leur chemin, pour ne pas les induire sur un seul chemin trop grossièrement "dégrossi"...

et "ne s'énonce clairement que ce qui est clair en soi .."

le besoin d'amour , aimé et d'etre aimé est un besoin fondamental. c'est une nourriture autant que la vraie..

à une certaine époque de sa vie, beaucoup de gens échappent à la spiritualité et arrivés à mi vie, déjà ce niveau là bouge, souvent au gré des évènements qui jonchent leur vie. Il a son paradoxe, statistiquement reconnu, dans le 4ème age. Ce besoin DOIT etre satisfait, c'est un besoin de l'âme.. On ne peut échapper à cela.

Binsur Mais encore faudrait il savoir de quelle amour on parle.
Car il y a beaucoup d'incompréhension à ce sujet Krishnamurti...
L'explique très bien, et je partage sa vision des choses.

le mot "amour" est bien galvaudé.. effectivement derrière le besoin de quelque chose on mettra l'étiquette amour ...d'où les déceptions .

je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il écrit...


se libérer des ses images.. c'est bien les croyances établies par notre société dont il est question

une vigilance qui permet d'être absolument présent à ce qui est comment se satisfaire de ceci quand peu de gens savent ce que veut dire "etre présent".. et qu'ils sont plus dans le passé ou le futur..

pour être présent à soi même , faut il déjà se reconnaitre "humain" avec donc ses qualités et ses défaut et pas seulement "vivant.." Tout le monde se trouvera vivant (quoique ? mort vivant peut être ...) mais humain? travailler son humanité, donc aussi son ombre, pour apprendre à s'aimer soi même ..ce qui est bien un besoin pour être bien, une nécessité pour pouvoir aller plus loin dans le mot amour avec l'autre .. s'aimer avec ses qualités et ses défauts est la base. Et on est là encore loin de l'amour inconditionnel vers les autres...

babette a écrit:

le mot "amour" est bien galvaudé.. effectivement derrière le besoin de quelque chose on mettra l'étiquette amour ...d'où les déceptions .

je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il écrit...

J'explore aussi le principe de donner l'amour inconditionnel au lieu d'être en attente de le recevoir. quant à parler d'amour inconditionnel quand on sait que d'éjà s'aimer inconditionnellement n'est pas une mince affaire, on n'en est pas là ... il parle de donner et de recevoir .. je commencerai personnellement par s'attribuer à soi même j'entends, sans lequel ou ne sait ni donner ni recevoir..

s'aimer soi même est bien un besoin pour être bien, une nécessité pour pouvoir aller plus loin dans le mot amour avec l'autre .. s'aimer avec ses qualités et ses défauts est la base.

Complètement. ^^

Babette au faite c'est pas "il" c'est "elle"

C'est vrai que nous ne devons attendre l'amour nous devons être L'amour.
En trouvant l'amour de soi en soi pour le donner.

De maniere idéal (voir idéaliste me dirons certains) si tout le monde donnait cette amour qui chercherait à le recevoir ? Personne.

C'est personnellement une ligne de conduite sur mon chemin. Parfois oui c'est vrai, lorsque l'on est dans cette état on peut d'une certaine maniere éprouver une certaines solitude, entre les personnes qui ne pas donnent ectte amour et celles qui ont peur de recevoir.
Mais ce n'est pas du tout la mm forme de solitude que d'être isolé de soi-même. ^^

oh oui, tout à fait d'accord !...

Babette au faite c'est pas "il" c'est "elle
hihi ce n'est pas écrit dans son nom ...

C'est personnellement une ligne de conduite sur mon chemin. Parfois oui c'est vrai, lorsque l'on est dans cette état on peut d'une certaine maniere éprouver une certaines solitude, entre les personnes qui ne pas donnent ectte amour et celles qui ont peur de recevoir.
et même que ça te fait te mélanger les neurones
je n'en ai pas encore connu que ne connaissait pas cela sur ce chemin .. et il y en a des combinaisons...



Mais ce n'est pas du tout la mm forme de solitude que d'être isolé de soi-même. tout à fait d'accord ..

Autant pour moi Babette c'est il

Avec l'age on ne sait plus trop lol

je n'allais pas te contredire de toute façon et puis, entre nous, on dirait une femme

babette a écrit:

je n'allais pas te contredire de toute façon et puis, entre nous, on dirait une femme

L'important c'est ce qu'il dit pas ce qu'il paraît être ^^

faut il comprendre qu'il est les deux en quelque sorte

babette a écrit:

faut il comprendre qu'il est les deux en quelque sorte

L'âme, n'est ni malle, ni femelle, elle revêt le sexe du corps qu'elle intègre.