Je viens de lire le sujet que tu m'as indiqué, mais je ne m'y suis pas reconnue (du moins pas par rapport à la situation que je présente ici, pare ce que des personnes pénibles j'en ai connu aussi )
Dans ma situation, je ne suis pas le bouc émissaire de la personne, et cette personne n'est pas le genre tortionnaire.
Il s'agit justement d'une copine, que j'apprécie donc. Elle agit ainsi avec les autres aussi je pense, pas seulement avec moi. Cela dit, je ne sais pas si les autres le ressentent de la même façon.
Je vais tenter de réexpliquer mon problème.
C'est une personne douée, mais elle a besoin de montrer en permanence qu'elle sait tout sur tout (même lorsqu'elle a tort), et lorsqu'une bonne idée émerge de la conversation, en quelques phrases elle tente de la présenter comme son idée. Elle ne peut pas s'empêcher de me parler de choses que je ne comprends pas, ou qui ne m'intéressent pas (ou pire les deux à la fois), juste pour faire voir qu'elle a des connaissances.
Je comprends que ce soit un moyen de se valoriser, de la part d'une personne qui je pense est plutôt fragile (tendances légérement dépressives). Mais cette façon de se mettre en valeur à le don de rabaisser la personne en face, et c'est là le problème. Devant ce genre de personne, on a tendance à se sentir stupide. Heureusement, je me suis rendue compte de son besoin de reconnaissance, alors je ne le prend pas comme une volonté de me destabiliser.
Lorsque je lui demmande d'arrêter, elle en rit, et continue de plus belle (en me répondant dans une langue que je ne comprend pas ou en me parlant d'un sujet auquel je ne connais rien).
Il y a aussi le fait qu'elle ne s'intéresse pas du toutn à ce qu'on fait, et d'avoir quelqu'un qui soupire à longueur de journée finit par pomper le moral même à la personne très motivée que je suis en arrivant le matin.
Du coup, je me demandais quelle pierre pourrait m'aider à m'isoler mentalement de cette personne, à ignorer ses desmonstrations de savoir et d'ennui sans perdre patience (par ce que sinon, notre entente va voler en éclat, ce que je ne souhaite pas).
Par ailleurs, le fait de ne pas pouvoir me résoudre à me facher ouvertement me fait un drôle d'effet, car je ne suis aps du genre à encaisser, je n'ai jamais hésité à me détourner des gens avec lesquels je ne m'entendais plus. Du coup je me demande si on ne peut pas parler de vampirisme psychique, du fait que c'est de la sappe de moral et de la destabilisation, alors que je suis incapable de me détacher. Je me demande s'il 'y aurait pas aussi un peu de pompage d'énergie, d'où ma difficulté à m'isoler dans une bulle protectrice (chose que je maîtrise dans des conditions propices)