Depuis que j'étudie de près la vie, les coutumes, les enseignements des Amérindiens, j'ai beaucoup de respect pour les "vulgaires" cailloux qui se trouvent sous mes pas dans mes balades. Ce sont des êtres vivants, tout comme nous, les plantes ou les animaux. La seule différence est que leur croissance est tellement lente qu'elle nous est imperceptible.
Aussi quand je vois des gamins, et même des adultes, leur donner des coups de pieds, ou les envoyer au loin, j'ai mal pour eux.
Quand on voit sur son chemin un caillou qui attire notre regard, avant de le ramasser il faut lui demander s'il est d'accord, en principe c'est oui, mais il arrive que ce soit non. Puis une fois vu, si on ne veut pas le prendre il faut le remettre exactement à sa place. Moi, je la marque avec le bout de ma chaussure
Si on veut l'emporte avec soi, lui demander s'il est d'accord, si oui, et si on en prend soin et qu'on l'aime, on a un ami fidèle.
Cela ne semble rien, peut-être trouverez-vous ceci ridicule, mais cela s'appelle le respect de la vie sous toutes ses formes. j'avoue que pour moi, avant, un caillou, c'était un caillou, point final, maintenant je vois les choses sous un autre angle et j'en suis heureuse.