arf , Wolgram , tu poste pile poil au moment où j'édite mon post !

LaForceTranquille a écrit:

arf , Wolgram , tu poste pile poil au moment où j'édite mon post !

m'enfoue je préfére quand même les maisons closes
et moi c'est wolgran, pas wolgram,
pic et pic et colégram

En tout cas suis d'accord avec toi wolly. Je trouve cette iddée assez révoltante. Pour moi ce serait presque comme une incitation a la drogue.... C'est pas censé etre illégal d'ailleur? On devrait plutot développer les structures pour aider ces gens a se désintoxiquer plutot! Bizarre comme idée...

En même temps Méliane... on ne sait pas ce qui a été dit exactement dans le reportage

Exact Y a pas moyen d'en voir la rediff sur le net?

Apparemment ce n'était pas une émission mais juste un extrait des infos, donc difficile d'avoir une rediff.

C'est bien dommage C'est vrai que c'est pas évident de se faire une idée.

Héhé! J'ai trouvé!!! http://videos.tf1.fr/jt-20h/bientot-des-salles-de-shoot-en-france-5950857.html

On y dit notamment que 65 % des toxicomanes qui y viennent ont déjà accepté de suivre un programme de subsitution et que les overdoses ont été divisées par 5.

Tu es trop forte lulu!!!! La reine de la recherche

Il y a du pour et du contre. Ca me donne surtout la sensation que c'est une maniere de cacher les toxico afin de ne plus les voir dans les rues. C'est vrai aussi que vu que ca enlève le coté "interdit" de la drogue, et que ca permet de diminuer les overdoses et la transmission du vih.... Il peut y avoir du bon la dedans. Mais je trouve quand meme hallucinant que les drogués doivent du coup etre a la charge de l'état.

Y a de quoi déclencher un sacré débat avec ca.

J'ai un peu le même sentiment que toi... Il a sûrement du bon là-dedans, mais ça met laisse un goût assez amer...

Je trouve ca un peu glauque quand meme. Ca équivaut a dire "allez y shootez vous c'est permi. On vous donne du matos propre".

Ca va faire du bruit s'ils testent ca en france.

Je suis d'accord, mais n'oublions pas quand même que le nombre d'overdose a été divisé par 5 et la transmission de SIDA par 2!

Et malgré le reportage, on n'a peut-être pas toutes les données en main pour pouvoir porter un jugement radical.

Oui c'est pour ca qu'il y a malgré tout des bons points indéniables. Et puis c'est vrai que c'est jamais évident de porter un jugement. Je trouve quand meme cette initiative étrange.

"Etrange" oui c'est tout à fait le mot qui me vient à l'esprit aussi.

Oh lulu il est adorable ton nouvel avatar!!!!

Merci Méliane!

J'ai une idée qui me traverse par rapport à vos réactions , c'est que au moins y'a un gouvernement qui tente de prendre en charge une conséquence de ses lacune sociale .

LaForceTranquille a écrit:

J'ai une idée qui me traverse par rapport à vos réactions , c'est que au moins y'a un gouvernement qui tente de prendre en charge une conséquence de ses lacune sociale .

hum! je ne defends en général pas le gouvernement, mais là
lacunes sociales
ils feraient peut être mieux alors d'investir dans les logements sociaux, si on part de la

Oui Wolgran ( t'as vue , je trompe pas dans ton pseudo là hein ) , je parlais de "lacunes sociales" , qui n'est peu être pas bien adapté , pour dire que si quelqu'un se drogue ( en général il me semble ) , c'est qu'il éprouve une certaine détresse , qu'il n'arrive pas à épanouir un pan de sa personnalité et il commence "tranquillou" pour lâcher prise sur le stress occasionné par cette détresse jusqu'à se faire accrocher par l'effet de manque de la drogue .
Dans mon idée de "lacune sociale" , je parlais donc d'un problème de fond , éducation , idéologies occidentales etc ...

LaForceTranquille a écrit:

Oui Wolgran ( t'as vue , je trompe pas dans ton pseudo là hein ) , je parlais de "lacunes sociales" , qui n'est peu être pas bien adapté , pour dire que si quelqu'un se drogue ( en général il me semble ) , c'est qu'il éprouve une certaine détresse , qu'il n'arrive pas à épanouir un pan de sa personnalité et il commence "tranquillou" pour lâcher prise sur le stress occasionné par cette détresse jusqu'à se faire accrocher par l'effet de manque de la drogue .
Dans mon idée de "lacune sociale" , je parlais donc d'un problème de fond , éducation , idéologies occidentales etc ...

Justement alors ce serait bien de commencer par tenter de résoudre le problème à la source. Investir dans des programmes d'éducation intelligents et utiles, ça serait peut-être bien....

Oui Kero on se rejoint je pense mais mon post expliquait surtout le sens de "lacune sociale"
Après j'ose espérer que cette "maison pour toxico" n'est que la première étape d'un programme entier qui répondrait à nos souhaits on a encore le droit d'espérer hein ! dis , rassure moi !
Si y'a pas de réel programme , cette maison ne sera jamais qu'une "rustine" comme on en connais beaucoup trop maintenant et qui font que le système social s'étouffe .

LaForceTranquille a écrit:

Après j'ose espérer que cette "maison pour toxico" n'est que la première étape d'un programme entier qui répondrait à nos souhaits on a encore le droit d'espérer hein ! dis , rassure moi !

Concentrons nos pensées positives pour qu'il en soit ainsi

Moi ca me donne surtout l'impression d'etre la pour cacher le probleme. Mais ca ne résoudra rien si l'on ne prend pas le probleme a la source. Que l'on en arrive a faire des maisons de ce genre devrait pourtant etre un signal d'alarme non?

Voilà ce que j'ai trouvé concernant le sujet :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/21/toxicomanie-le-gouvernement-reste-oppose-a-la-creation-de-centres-d-injection_1390756_3224.html

Je me permet de mettre le texte pour ceux qui ne préfèrent pas naviguer :

Leurs détracteurs les nomment "piqueries", "drogatorium" ou "salles de shoots". L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) préfère le terme de "centres d'injection supervisés". Il s'agit de structures où les toxicomanes peuvent venir consommer des drogues de façon sûre et hygiénique, sous la supervision de personnes qualifiées, susceptibles de rétablir un lien avec des populations désocialisées.

Selon un rapport de l'Inserm intitulé "La réduction des risques chez les usagers de drogues", publié le 2 juillet, ces lieux ont "fait leurs preuves sur la réduction de la morbidité et de la mortalité associées aux overdoses".

Améliorer l'hygiène et la socialisation. L'étude, commandée par la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, analyse l'expérience menée dans les huit pays où les centres d'injection ont déjà vu le jour (Allemagne, Australie, Canada, Espagne, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas et Suisse). Le rapport souligne que ces lieux sont capables d'attirer vers eux tous types de toxicomanes, dont des usagers particulièrement vulnérables et cumulant les risques.

Dans ces lieux d'encadrement, des personnes désocialisées peuvent rétablir un contact en vue d'une prise en charge. Ces centres ont également fait "la preuve de leur capacité à assurer un fonctionnement stable, garantissant de bonnes conditions d'hygiène et de sécurité pour les usagers et le personnel", affirme le rapport. Ils sont à l'origine d'une baisse des morts liées à la consommation de drogues et également de la diminution des abcès et autres maladies liées à l'injection ainsi que des comportements à risque de transmission du VIH.

Enfin, "il n'existe pas de preuve que la présence de centres d'injection supervisés augmente ou diminue la consommation de drogues chez les usagers ou dans la communauté ou bien qu'elle augmente les rechutes chez les usagers de drogues en traitement", précise l'Inserm.

Le gouvernement refuse de tenter l'expérience. Interrogé par Le Monde.fr sur ces conclusions de l'Inserm, Jean-Marie Le Guen, député socialiste de Paris et médecin, se réjouit "d'un consensus scientifique" concernant les centres d'injection. "Le gouvernement va devoir infléchir sa position et adopter une vraie politique de santé publique contre le problème de la toxicomanie", assure-t-il.

L'enthousiasme du médecin semble toutefois modérément partagé par Mme Bachelot. La ministre s'est montrée prudente quant à l'ouverture expérimentale de centres de consommation, en engageant une simple "concertation avec tous les partenaires concernés, notamment les collectivités locales".

Le gouvernement demeure "fermement opposé" à la création de centres de consommation, tranche pour sa part Etienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). "Rendre l'usage acceptable par la communauté, c'est faire le choix de l'abandon et de l'esclavagisme à le dépendance", assure-t-il.

"Les Français sont hostiles à ce type de centre". "Le rapport de l'Inserm se base sur des expériences réalisées dans des pays où la situation est très différente en termes d'usage ; il est très difficile d'en tirer des conclusions adaptables en France, poursuit le président de la Mildt. Notre politique consiste à éviter la consommation de drogues grâce à une politique de prévention et d'aboutir à un sevrage pour ceux qui ont franchi le pas. En aucun cas nous ne faciliterons la consommation des toxicomanes. Ensuite, les Français sont hostiles à la création de ce type de centre dans leur environnement [selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies publiée fin juin, 73 % y sont opposés], et enfin la question du coût de la mise en œuvre n'est pas abordée dans le rapport, c'est regrettable", estime Etienne Apaire.

L'Inserm souligne, pour sa part, la faiblesse de la politique gouvernementale : "A ce jour, les recherches dans le domaine des addictions et de la réduction des risques effectuées en France sont éclatées, non coordonnées et manquent de financement dédié. La France ne dispose pas, à l'instar d'autres pays (Royaume-Uni, Australie, Etats-Unis…), d'une institution en mesure de susciter, initier, coordonner et financer des projets de recherche dans ce domaine", rappelle l'institut.
Eric Nunès

Perso, il me semble qu'on manque cruellement de moyen dans la recherche que se soit d'un point de vue structure pour accueuillir, ainsi que pour trouver des remèdes...
L'alcolisme, la toxicomanie, ainsi que toutes les addictions sont toutes fois considérées comme des maladies. Pour ma part, je pense que c'est une certaine forme de dépression plus qu'un manque de volonté ou de faiblesse...

Je considère que ça reste une avancée dans la mesure ou chaque personne mérite qu'on la soutienne...
Les maladies rares ou peu répendues sont moins soignées car elles rapportent moins aux instituts... Tout le monde le sait... Faire ce genre de maison, c'est aussi mettre à l'abris nos enfants, dans un parc : un simple jeu, une seringue et hop tout bascule votre enfant à une hépatite au mieux, le sida au pire...

C'est peut être pas ce qu'on a tous envie de voir pousser à côté de notre porte, mais si à chaque fois on se dit qu'il y a une meilleure cause... Quand est ce qu'on fais vraiment quelque chose....