Se libérer de la peur

Ce texte de Marianne Williamson est un des plus inspirants que j’aie jamais lus. J’en présente deux traductions un peu différentes :

Notre peur la plus profonde
n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,

Notre peur la plus profonde
est que nous soyons puissants au-delà de toute limite.

C’est notre propre lumière
et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question :
« Qui suis-je, moi, pour être brillant, talentueux et merveilleux ? »

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.

Vous restreindre et vivre petit ne rends pas service au monde,
L’illumination n’est pas de vous rétrécir
pour éviter d’insécuriser les autres,

Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous,
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus :
elle est en chacun de nous,
et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière,
nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

En nous libérant de notre propre peur,
notre présence libère automatiquement les autres...

Traduit (j’ignore par qui) à partir du livre
A Return to Love : Reflections on the Principles of A Course in Miracles,
édition de 1992, Harper Collins.
Voici la deuxième version:

Ce que nous redoutons le plus, ce n’est pas d’être confrontés à notre médiocrité ou à nos insuffisances. Notre crainte la plus profonde, c’est au contraire de mesurer toute l’étendue de notre puissance. C’est notre lumière, et non, notre obscurité qui nous fait peur. Nous nous demandons : « Qui suis-je donc pour me montrer si habile, si talentueux et si brillant ? »

Mais qui serions-nous donc pour ne pas nous montrer ainsi ? Nous sommes des fils de Dieu. Ce n’est pas en nous faisant plus petits que nous ne sommes, que nous servirons le monde. Il n’y a nul mérite à se diminuer soi-même pour que les autres se sentent en sécurité. Nous sommes là pour briller de tout notre éclat, comme le font les enfants. Nous sommes nés pour manifester au grand jour la gloire de Dieu qui est en nous. Et cette gloire ne réside pas seulement en quelques-uns d’entre nous, mais en tout un chacun. Quand nous laissons resplendir notre propre lumière, sans le savoir nous donnons aux autres la permission de faire de même. Quand nous nous libérons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »

Marianne Williamson d’après une "supposée" traduction du discours de Nelson Mandela
prononcé lors de son investiture à la présidence de la République de l’Afrique du Sud en 1994
J'ai toutefois trouvé un site "prouvant" que ce texte n'a jamais fait partie du discours en question
(mais il se peut que Mandela ait ajouté la citation en sortant de son texte, bien sûr!).

Merci beaucoup le.provencal ! j'adore ce texte...

Même chose...

Moi, dès que je vois le mot "dieu", ça bloque, je n'arrive pas a aller plus loin...

Lycante a écrit:

Moi, dès que je vois le mot "dieu", ça bloque, je n'arrive pas a aller plus loin...

je te comprend lycante cela m'a posé problème pendant des années même si je lis dieu je pense a univers

Yes!!!!! Que j'aime ce texte!

Il me fait penser au texte " Je le mérite".

Moi aussi pendant très longtemps le mot Dieu me faisait me refermer et je bloquais.

Mais maintenant le même mot me fait beaucoup de bien, mais pourquoi bloquons-nous donc sur ce mot?

Enfin...le texte est trop bon pour ne pas en retenir l'essentiel :-)

Asaliha a écrit:

mais pourquoi bloquons-nous donc sur ce mot?

Pour moi, c'est parce-que tout ce qui y est associé n'est qu'hypocrisie de la part de l'homme, il a sali ce qu'il a touché.

Pour moi, à cause d'un conditionnement.

La foi et la religion sont deux choses très distinctes.
La foi est personnelle, individuelle dans ses ressentis.
La religion est plus dans un conditionnement de groupe, et même si bien des bases correspondent à chacun, des Hommes s'en sont approprié pour manipuler les foules, par la culpabilité en particulier.
C'est pourquoi voir Dieu comme un vieil homme à la longue chevelure et la barbe grisonnante, prêt à sévir face à ses ouailles est pour moi un immense non-sens.
Il est impossible d'être amour, donner le libre arbitre, et de l'autre de condamner au moindre "faux pas" qui est avant tout expérience.
Le bon et le mal sont des notions qui sont extrêmement relatives.

C'est pourquoi moi-aussi, je perçois Dieu (ce mot qui enferme dans une case, tellement limitant, si dans certaines religions on a interdit de prononcer son nom, c'est qu'il y a une raison...) comme une force sans limite, et qui est présente partout, également en chacun de nous , et qu'on peut aussi appeler Amour,
mais qui n'est pas Amour "Bisounours" comme je dis, , là aussi ça serait très limitant.

Je perçois comme un plan dans lequel nous sommes, et où nos sens sont très limitants, justement pour que nous fassions avant tout des expériences dans la matière, avec nos sens (ce qu'on n'a pas lorsqu'on est sur d'autres plans)

A présent, vous me direz : ce sont tes croyances.
J'ai vécu certaines choses (et les vis encore, et de plus en plus) qui m'ont prouvé, je dis bien prouvé, que cette force existe, et ce n'est pas une interprétation de l'esprit, hasard, etc. ...
Donc, aujourd'hui, je ne dis pas : je crois en Dieu
Je dis : je le sais.
Le doute n'y a plus sa place.

Et lorsqu'on n'a plus la place au doute, croyez moi, l'énergie, on la sent, mais à un point , vous n'avez pas idée,
à croire que le fait de ne pas avoir peur, d'être heureuse de vivre toutes ces expériences, fait que j'en vis toujours plus.

Je ne peux l'imposer aux autres, l'expérience ne vaut que pour celui qui la vit.
Je peux expliquer, mais seuls mes proches savent, et avec très peu de personnes, qui vivent des choses similaires, on partage, on s'enrichit, et c'est énorme...

Je ne peux que vous souhaiter de vivre toutes ces expériences extraordinaires.

En effet c'est joli texte qui donne confiance en soi. Je préfère la première traduction, car elle est plus équilibrée selon mon moi
Merci le.provencal

le.provencal a écrit:

Lycante a écrit:

Moi, dès que je vois le mot "dieu", ça bloque, je n'arrive pas a aller plus loin...

je te comprend lycante cela m'a posé problème pendant des années même si je lis dieu je pense a univers

Je fais de même, je remplace toujours le mot Dieu par Univers.

Merci pour vos réponses.

Je pensais exactement comme vous, il y a quelques années.

Puis j'en ai eu assez de toujours faire face à des blocages le concernant.

En me demandant ce qu'il signifiait pour moi, uniquement, j'ai réalisé qu'il ne signifiait rien d'autre qu'Amour, alors j'ai fait la paix avec ce mot.

Mais souvent dans mes partages ou discussions, j'hésite à l'employer, sachant qu'il trouble plusieurs personnes, pour les raisons que vous avez mentionnées.

Mais j'essaie de me défaire de plus en plus de ce malaise à l'employer en m'adressant à autrui.